A Casablanca, de nouveaux services de mobilité durables seront intégrés au système de transports en commun pour le compléter. D'où le lancement d'appel d'offres par la Société de développement locale (SDL) Casa transport afin de désigner un prestataire menant l'étude d'opportunité et de réalisation du projet. Généralement, on associe la mobilité urbaine aux déplacements quotidiens des citadins, ce qui mène naturellement à servir une politique de mobilité adéquate afin de répondre aux attentes et aux enjeux de la mobilité dans son ensemble. En effet, la mobilité urbaine comprend aussi les engins de petites dimensions et sans moteur, notamment les trottinettes, vélos... L'efficacité des moyens de transports de tout type s'exprime par le gain de temps, l'élargissement de l'aire d'influence pour le travail et les achats, la réduction des coûts de transport et bien d'autres. D'où la nécessité de cadrer au mieux ce secteur en mettant en œuvre des modalités et des dispositions plus avancées. Lire aussi : Le Trésor place 2,2 MMDH d'excédents de trésorerie Dans ce contexte la ville de Casablanca caractérisée par une densité élevée du bâti, une structure de population active et une fréquentation touristique importante, se doit d'élaborer une stratégie d'implantation en intégrant de nouveaux services de mobilité pour une complémentarité avec les autres modes de transport public. Par ailleurs, le projet initié par Casa Transports aura comme objectif la création d'une feuille de route concernant le développement de nouveaux services de mobilité, à savoir l'autopartage, la location de vélos, motos et trottinettes. Dans ce sens, un appel d'offres a été lancé par la société de développement locale (SDL) afin de sélectionner un prestataire responsable de la réalisation d'une étude d'opportunités et de faisabilité de ces nouveaux services de mobilités, dans un délai de 7 mois, permettant une organisation meilleure, comme mentionné par la SDL «Les nouveaux services de mobilité (tels le covoiturage, l'autopartage, la location de vélos ou motos, les trottinettes, etc.) constituent des modes de déplacement complémentaires à l'offre de transports en commun. Ils permettent d'améliorer l'intermodalité et d'assurer une desserte fine du territoire. Ils peuvent dans certains cas remplacer l'offre de transport collectif conventionnel sur certaines zones (quartiers peu denses). Ils vont contribuer ainsi à l'amélioration globale de la qualité de la mobilité urbaine sur un territoire ». L'introduction de ces nouveaux services peut être réalisée soit par l'intervention directe de l'Etat à travers des modalités contractuelles avec des acteurs privés, telles que la délégation de service public ou des contrats de gestion, soit par la création d'un cadre réglementaire propice à une offre de mobilité privée, plus ou moins réglementée, au moyen de dispositifs tels que des obligations de service public comme le zonage ou la fixation de limitations de vitesse dans certaines zones, selon la même source. L'instauration d'une réglementation spécifique parait essentielle pour contrer les comportements potentiellement dangereux, favorisant ainsi une transition vers une utilisation responsable et sécurisée de ces engins. Toutefois, cette initiative doit également aborder les défis inhérents à l'émergence d'un marché concurrentiel regroupant de nouveaux acteurs dans le domaine de la mobilité, tout en examinant attentivement les contours d'un cadre réglementaire novateur.