L'UNICEF tire la sonnette d'alarme sur les meurtres d'enfants à Gaza, dénonçant des attaques aussi cruelles dans le sud que dans le nord. La violence croissante en Israël à Gaza touche principalement les enfants et les mères, avertit l'UNICEF. L'agence des Nations Unies chargée de la protection des droits de l'enfant affirme que les attaques israéliennes dans le sud de la bande de Gaza sont aussi brutales que celles dans le nord, où la situation humanitaire est déjà désastreuse. « Les attaques dans le sud de Gaza sont tout aussi brutales que celles subies dans le nord. La situation s'aggrave pour les enfants et les mères », a déclaré James Elder, porte-parole de l'UNICEF, lors d'une interview. Il a appelé à des mesures pour mettre fin à la « guerre contre les enfants ». « Votre voix compte. Nous devons croire que nous pouvons contribuer à mettre fin à la guerre contre les enfants… Le silence est une complicité », a ajouté Elder. Lire aussi : USA: New York sollicite l'aide fédérale face à une crise migratoire persistante Israël a repris ses bombardements sur Gaza vendredi après une trêve humanitaire d'une semaine. Depuis lors, au moins 509 Palestiniens ont été tués et 1 316 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a déclaré que les souffrances de la population de la bande de Gaza sont insupportables. Spoljaric s'est rendue dans la bande de Gaza assiégée pour visiter les branches locales de la Croix-Rouge et l'hôpital européen de Khan Younes, qui font l'objet de bombardements intensifs par les Israéliens. Les attaques israéliennes ont repris le 1er décembre après une semaine de cessez-le-feu et visent désormais également le sud de cette étroite bande côtière. Dans de nombreuses parties de la ville de Khan Younes, la population est appelée à évacuer avant les attaques, mais selon Spoljaric, les Palestiniens de Gaza n'ont nulle part où aller. Elle a également souligné que l'assistance adéquate ne peut être fournie en raison du siège militaire en place. Le Conseil d'administration de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) tiendra une session extraordinaire le 10 décembre pour discuter de la situation dans la bande de Gaza. L'ambassadeur palestinien auprès de l'ONU à Genève, Ibrahim Khraishi, a déclaré que la réunion du Conseil d'administration se concentrerait principalement sur la situation dans la bande de Gaza, tout en abordant également la situation en Cisjordanie occupée.