En application du Plan d'accélération de la transformation de l'écosystème d'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation, les spécialités du cycle de la licence ont été révisées, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Abdellatif Miraoui, affirmant que toutes les licences seront changées à la rentrée prochaine. En réponse à une question sur l'évaluation périodique de la gestion du secteur et l'adoption d'une politique publique le concernant, posée par le Groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des représentants, M. Miraoui a précisé que cette révision a été menée en partenariat avec l'ensemble des départements ministériels concernés et avec la participation d'un laboratoire de recherche scientifique en vue d'impulser une dynamique aux nouvelles licences. Le ministre a, dans ce sens, fait observer que certaines spécialités du cycle de la licence n'ont fait l'objet d'aucune modification au cours des 20 dernières années. Lire aussi : L'élaboration du nouveau statut du corps des enseignants-chercheurs atteint sa phase finale L'enseignement de l'intelligence artificielle sera, ainsi, compris dans toutes les spécialités du cycle de la licence, a-t-il dit, notant que le cahier des normes pédagogiques nationales de la licence et le cahier national des normes scientifiques du doctorat seront adaptés à cet effet. Par ailleurs, en réponse à une question orale sur le calvaire des étudiants pour obtenir l'équivalence de leurs diplômes étrangers, posée par le Groupe socialiste, le ministre a souligné qu'une liste des universités internationales reconnues sera publiée dans les mois à venir. Une commission chargée de définir les universités reconnues a été formée, a-t-il poursuivi, soulignant que l'équivalence ne sera octroyée qu'aux diplômes obtenus d'universités ne figurant pas sur cette liste. La qualité de l'enseignement dans certains pays ne répond pas aux exigences nationales, a relevé M. Miraoui, soulignant que cette liste permettra de réduire les délais d'obtention des équivalences universitaires. Le ministre a fait savoir que son département reçoit chaque année 4.000 demandes d'équivalence, dont 50% concernent des diplômes dans les domaines des sciences de la santé, ajoutant que la majorité des problématiques au niveau de l'équivalence de ces diplômes est liée à ces spécialités.