Près de 43 embarcations, avec 1.653 migrants à bord, ont débarqué le weekend sur les côtes italiennes, ont annoncé lundi les médias locaux, rapportant qu'au moins deux individus sont morts et une vingtaine d'autres ont été portés disparus après un naufrage sur l'île italienne de Lampedusa, située au sud du pays. Selon l'agence de presse « ANSA », 26 embarcations ont accosté dimanche sur la petite île de Lampedusa alors que 17 autres étaient déjà arrivées samedi. Au moins deux migrants sont morts et une vingtaine d'autres portés disparus après le naufrage de leur embarcation entre la Tunisie et l'Italie, a indiqué le média, notant que vingt-deux personnes ont également été secourues après ce naufrage survenu dans la nuit de samedi à dimanche. Elles ont été débarquées dimanche après-midi sur l'île italienne de Lampedusa, a précisé l'agence. Lire aussi : 11 migrants sont morts dans un naufrage au large du Maroc Ces derniers jours, des milliers de migrants ont débarqué sur l'île de Lampedusa, au large des côtes sud italiennes. La Première ministre Giorgia Meloni, a assuré la détermination de son gouvernement à lutter contre l'immigration clandestine et les passeurs. L'exécutif a approuvé, dans ce sens, un nouveau décret renforçant les peines pour les passeurs et créant un nouveau crime passible de trente ans de prison pour ces trafiquants dont les opérations ont entraîné la mort ou des blessures de leurs victimes. Selon le ministère de l'Intérieur, 17.592 personnes ont débarqué depuis le 1er janvier en Italie, contre 5.976 sur la même période en 2022 et 5.995 en 2021, soit près du triple. Le nombre d'arrivées de migrants par la route de la Méditerranée centrale a bondi de 116% en janvier et février par rapport à 2022, d'après Frontex. Au cours de la période du 1er janvier 2021 au 9 novembre 2022, les ONG ont amené, dans le cadre de 91 événements de débarquement, 21.046 migrants sur les côtes italiennes, dont 9.956 en 2021 et 11.090 en 2022, a fait savoir le ministre de l'Intérieur, évoquant un flux migratoire important qui dépasse la capacité du système national d'accueil, déjà mis à rude épreuve avec l'arrivée de plus de 172.000 Ukrainiens en Italie.
