Les Etats-Unis ont affirmé lundi que la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh a « vraisemblablement » été tuée par un tir israélien « non-intentionnel », assurant toutefois que les résultats de l'analyse balistique de la balle retirée de son corps n'étaient pas concluants. « Après une analyse médico-légale extrêmement détaillée, des examinateurs indépendants et tiers, dans le cadre d'un processus supervisé par le coordinateur de la sécurité des Etats-Unis (USSC), n'ont pas pu parvenir à une conclusion définitive concernant l'origine de la balle qui a tué la journaliste américano-palestinienne Shireen Abu Akleh », a indiqué, dans un communiqué, le porte-parole du département d'Etat, Ned Price. « Les experts balistiques ont déterminé que la balle était très endommagée, ce qui a empêché une conclusion claire », a-t-il expliqué. En plus de l'analyse médico-légale et balistique, l'USSC a obtenu un accès complet aux enquêtes des Forces de défense israéliennes (FDI) et de l'Autorité palestinienne au cours des dernières semaines, a ajouté M. Price, notant que sur la base de ces deux enquêtes, l'USSC a conclu que les tirs provenant des positions des forces israéliennes étaient « vraisemblablement responsables de la mort de Shireen Abu Akleh » » Toutefois, a relevé le porte-parole de la diplomatie américaine, « l'USSC n'a trouvé aucune raison de croire qu'il s'agissait d'un acte intentionnel, mais plutôt le résultat de circonstances tragiques ». Abu Akleh, correspondante chevronnée et bien connue dans le monde arabe, avait été abattue alors qu'elle couvrait un raid militaire israélien le 11 mai dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée.