Lundi 10 janvier, la ministre de l'Economie et des Finances, Nadia Fattah Alaoui, a révélé que la hausse des prix de certaines denrées alimentaires de base est due au contexte international, qui est connu pour un retour à l'activité économique, deux ans après la pandémie du « Covid-19, et les perturbations des chaînes logistiques de production ». Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, Mme Fattah Alaoui a expliqué que le Maroc était en mesure de fournir des biens, et une grande stabilité a été atteinte au niveau des prix des matériaux, soulignant que « les prix des matériaux subventionnés n'ont été affectés par aucun changement, grâce au fonds de compensation, estimé à plus de 16 milliards de dirhams ». Dans sa réponse aux questions du Parlement, la ministre a indiqué que « le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour limiter les fluctuations du niveau des prix en suspendant les droits de douane sur le blé dur et le blé tendre, depuis novembre dernier, en allouant une compensation supplémentaire aux importateurs pour maintenir les prix et en continuant de suspendre les droits de douane sur les importations de coton ». → Lire aussi : Nadia Fettah Alaoui : « 2021 finit plutôt bien en termes de croissance » Nadia Fattah Alaoui a confirmé que « le gouvernement attache la plus haute importance à la question des prix, notant que le comité interministériel fonctionne de manière régulière ». Toutefois, elle souligne que tous les secteurs économiques et sociaux ont été touchés par la pandémie, et le gouvernement a pris un ensemble de mesures dont la plus importante est de préserver les emplois, instaurer une protection sociale globale en intégrant les mesures contenues dans le Charte de relance, et continuer à soutenir les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises. Le Ministre de l'Economie et des Finances a également mentionné que 50 000 petites et moyennes entreprises ont bénéficié de l'appui du Fonds Covid s'élevant à plus de 45 milliards de dirhams, pour stimuler de l'investissement privé par le renforcement de la compétitivité des entreprises. Par ailleurs, la ministre réitère la mise en œuvre prochaine du Fonds Mohammed VI pour l'Investissement, ainsi que le lancement d'un ensemble de stratégies sectorielles, notamment la génération verte, et des programmes pour les secteurs tels que le tourisme et l'artisanat.