Le patron d'Instagram, Adam Mosseri, a annoncé mardi des améliorations à la marge de ses outils de protection des adolescents, à la veille de son audition devant une commission parlementaire américaine inquiète des effets « toxiques » de la populaire plateforme. « Tous les jours, je vois l'impact positif qu'a Instagram sur la jeunesse partout dans le monde« , a indiqué Adam Mosseri dans un communiqué de l'entreprise, filiale de Meta, la nouvelle maison mère de Facebook. Son image a été largement ternie par une lanceuse d'alerte, une ex-employée de Facebook qui a fait fuiter des documents internes cet automne. Ils montrent que les dirigeants avaient conscience de certains risques pour les mineurs, notamment pour la santé mentale des jeunes filles confrontées, image après image, au mythe du corps féminin idéal. → Lire aussi : ONU: 2,9 milliards de personnes n'ont jamais utilisé l'Internet « Après les rapports explosifs sur les impacts toxiques d'Instagram, nous voulons entendre directement les dirigeants de l'entreprise« , a écrit sur twitter la semaine dernière le sénateur démocrate Richard Blumenthal, qui a déjà interrogé Antigone Davis, responsable de la sûreté chez Facebook. Dans l'immédiat, l'application va empêcher les utilisateurs de mentionner dans leurs publications des ados qui ne sont pas abonnés à leur profil. Elle avait déjà rendu les comptes des mineurs privés par défaut quand ils s'inscrivent. Le réseau social va aussi lancer des outils pour permettre aux parents de voir combien de temps leurs enfants passent sur l'appli et instaurer des limites. Ils auront prochainement accès à un centre d'informations avec des tutoriels et des conseils d'experts.