Les séparatistes du polisario traversent des « moments délicats » et ne jouissent pratiquement « d'aucun soutien sur le plan international », souligne le magazine espagnol spécialisé dans les affaires du Maghreb, « Atalayar ». L'hospitalisation du chef des séparatistes en Espagne sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole intervient « à un moment difficile » pour le polisario, une organisation séparatiste qui « n'a pratiquement aucun soutien international », souligne, samedi, la revue espagnole. A cela s'ajoute que la chimérique « RASD » n'est reconnue ni par l'Espagne ni par la communauté internationale », fait observer la publication, mettant l'accent sur les victoires diplomatiques du Maroc dans la question du Sahara. « Le Maroc offre une solution d'autonomie territoriale pour le Sahara sous souveraineté marocaine, une proposition qui jouit de plus de soutien sur la scène internationale », écrit l'auteur de l'article, relevant que la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara a été un tournant dans ce conflit artificiel. En plus, ajoute « Atalayar », en signe de reconnaissance de la pertinence de la position du Maroc, plusieurs pays ont ouvert des consulats généraux dans des villes des provinces du Sud du Maroc comme Dakhla et Laâyoune. « Ces faits ont donné une impulsion très favorable au Royaume du Maroc », fait remarquer le magazine espagnol.