Suite à l'augmentation des prix qu'a connue le marché des huiles de table au Maroc, Lesieur Cristal est sortie de son mutisme pour expliquer les soubassements de cette flambée. Les Marocains ont été récemment choqués par la flambée des prix de certains produits alimentaires, dont l'huile de table qui coûte désormais 20% de plus qu'avant ! Les réactions, notamment sur les réseaux sociaux, ne se sont cependant pas faites attendre et l'augmentation de 2 dirhams du prix de la bouteille d'un litre et 10 dirhams pour le bidon de 5 litres, n'est pas non plus passée inaperçu. Face à cette situation, Lesieur Cristal s'est vue dans l'obligation, ou le devoir, comme l'a signifié la huilière, d'expliquer les raisons de cette augmentation. La société a ainsi attribué cette l'augmentation du prix de vente de la denrée, à la flambée des prix des matières premières agricoles à l'international et plus particulièrement celles utilisées pour la fabrication des huiles de table. « Depuis mai 2020, le cours du Soja a augmenté de 80% et celui du tournesol de 90% », fait ainsi savoir Lesieur Cristal. Suite à cette situation, la société a affirmé qu'elle a réussi à « assurer l'approvisionnement du Royaume » et à constituer des stocks de matières premières pour éviter tout risque de pénurie. Ces stocks lui ont ainsi permis de retarder le plus possible la répercussion de la hausse des cours mondiaux auprès des consommateurs marocains. Mais, la flambée des cours des matières premières agricoles s'accentuant durablement, Lesieur Cristal a été contrainte d'en répercuter une partie dans ses prix, à l'instar de tous les opérateurs du marché, explique-t-on auprès de la société. Cependant, et partant d'un souci de préserver le pouvoir d'achat des Marocains, Lesieur Cristal assure qu'elle continuera à faire son maximum pour amortir l'impact de la volatilité des cours des matières premières. Pour rappel, les réseaux sociaux ont connu dernièrement une vague de boycott de ces produits. Plusieurs citoyens ont appelé le gouvernement à intervenir pour remédier à la situation notamment en trouvant le moyen de mettre fin à cette montée en flèche des prix de ces produits de base, qui touche gravement la vie quotidienne des Marocains.