La Commission économique pour l'Afrique (CEA) et l'OCP S.A. (anciennement l'Office chérifien des phosphates) ont signé un Protocole d'accord visant à renforcer la collaboration en matière d'innovations et d'investissements dans l'agriculture faisant appel à la science et aux technologies. L'accord comprend un appui à l'Accord de libre-échange continental africain – ALECA et à l'autonomisation économique des femmes en Afrique. Le Protocole d'accord a été signé par Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la CEA, et le Président et PDG de OCP S.A., Mostafa Terrab, à New York, en marge du Forum politique de haut niveau, qui se tiendra dimanche 14 juillet. L'accord reconnaît que la CEA et OCP ont une vision commune de la transformation et de la prospérité de l'Afrique. Le Protocole d'accord prévoit la poursuite et le renforcement du partenariat entre la CEA et l'OCP en vue de promouvoir l'ensemble des écosystèmes agricoles et commerciaux en Afrique et d'apporter une contribution plus importante à la réalisation du développement durable sur le continent. En tant que leader mondial des produits à base de phosphate, l'OCP est un acteur clé du développement durable de l'Afrique. Il est soutenu par l'écosystème africain dans son ensemble grâce à l'aide apportée aux pays africains et aux agriculteurs. L'organisation soutient des mécanismes novateurs visant à créer une productivité agricole résiliente et durable, à développer des chaînes de valeur industrielles et à améliorer les écosystèmes commerciaux sur le continent. Elle soutient également des programmes novateurs sur mesure et réalise des investissements substantiels dans les infrastructures économiques et sociales au profit de diverses communautés et secteurs en Afrique. En tant qu'institution africaine du savoir, la CEA s'emploie à promouvoir un développement inclusif et durable en vue d'accélérer la diversification économique et la transformation structurelle du continent, conformément au Programme de développement durable à l'horizon 2030 et à l'Agenda 2063 de l'Union africaine : elle y parvient en générant des connaissances de qualité et une recherche appliquée sur les politiques, ainsi que la mise en œuvre de solutions novatrices dans des domaines clés tels que l'agriculture, la numérisation, l'industrialisation, le commerce, l'égalité des sexes et les finances.