Quelque 84 millions d'électeurs nigérians sont appelés aux urnes, samedi, pour élire leurs nouveau président et Assemblée nationale dans un contexte marqué par une multitude de défis, alors que la population aspire à un changement à la mesure de ses attentes. Des scrutins régionaux auront lieu le 2 mars pour élire les gouverneurs des Etats et les membres des Assemblées locales, selon le calendrier électoral. Pas moins de 73 candidats issus de 91 partis politiques sont en lice pour la présidentielle, dont le chef de l'Etat sortant, Muhammadu Buhari, qui affrontera son principal rival de l'opposition, l'ex vice-président Atiku Abubakar. → Lire aussi : Nigeria: La campagne électorale prend fin ce jeudi Selon les sondages, la concurrence s'annonce rude entre les deux principaux candidats, le président sortant Buhari du parti du Congrès des progressistes (APC), au pouvoir depuis 2015 et l'ancien vice-président Abubakar, candidat de la principale formation de l'opposition, le Parti démocratique populaire (PDP). Ces deux principales formations politiques s'accaparent la quasi-totalité des sièges dans les deux chambres du Parlement.