Mme Latifa Labida, secrétaire d'Etat chargé de l'enseignement scolaire, a présidé, mardi au lycée Abdelmalek Es Saadi de Kénitra, la première rencontre régionale pour la célébration de la journée mondiale sans tabac sous le thème "faisons de chaque jours de notre vie un jour sans tabac". Cette rencontre, organisée par l'académie régionale de l'éducation et de la formation, entre dans le cadre de la dynamisation du programme "collèges, lycées et entreprises sans tabac", destiné à protéger l'espace scolaire et son environnement contre toutes les formes de tabagisme et aider les fumeurs à cesser de fumer. Ce programme, a expliqué Mme Labida, dans une déclaration à la presse, implique toutes les académies régionales et met à contribution les élèves, les enseignants et les acteurs éducatifs pour l'organisation d'activités pédagogiques avec le soutien technique de l'Association Lalla Salma de lutte contre le cancer. L'association Lalla Salma de lutte contre le cancer, a-t-elle ajouté, joue un rôle important dans la mise en place de cette approche au niveau des établissements scolaires et qui a commencé à donner ses fruits deux ans après son lancement. Mme Labida a indiqué qu'il a été procédé à un dépistage dans les établissements scolaires pour connaître le pourcentage des fumeurs et mettre en place un programme d'action destiné à les convaincre de cesser de fumer et à les accompagner dans ce sens, insistant sur la nécessité de mobiliser tous les acteurs pédagogiques pour lutter contre le tabagisme. La ministre a visité, à cette occasion, des expositions de travaux réalisés par plusieurs établissements scolaires de la région pour sensibiliser aux dangers du tabagisme sur la santé. Le programme de cette rencontre, à laquelle ont assisté plusieurs sportifs qui ont laissé leurs empreintes sur la scène sportive, comprend des expositions de produits réalisés par les élèves de différentes délégations de la région, des pièces théâtrales, des morceaux musicaux et des lectures poétiques mettant en garde contre les dangers du tabagisme.