Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi, a affirmé, mardi à Rabat, que le gouvernement se penche actuellement sur la question de la généralisation du Régime d'assistance médicale aux populations démunies (RAMED) dans toutes les régions du Royaume. Dans une déclaration à la presse à l'issue de son intervention devant la Chambre des représentants dans le cadre du débat sur la déclaration gouvernementale, M. El Fassi a indiqué qu'il va "présider la semaine prochaine une réunion pour examiner la question de la généralisation du RAMED dans toutes les régions du Royaume". Environ 40.000 personnes ont bénéficié dans la région de Tadla-Azilal de ce Régime, qui a été lancé à titre expérimental dans cette région, a rappelé M. El Fassi, ajoutant que l'Assurance maladie obligatoire (AMO), mise en Œuvre il y a trois ans, sera généralisée aux agriculteurs et aux étudiants. Le Premier ministre a précisé qu'il a mis l'accent dans son intervention devant la Chambre des représentants sur plusieurs autres questions, dont celles des diplômés chômeurs et de la préparation des prochaines élections législatives. Il a relevé que "le dialogue" entre le gouvernement et le parlement, en ce qui concerne la déclaration et les perspectives de l'action gouvernementale, se poursuivra au niveau des commissions parlementaires et lors des questions orales et écrites. Les groupes parlementaires ont exprimé jeudi dernier des positions divergentes lors du débat sur la déclaration gouvernemental à mi-mandat de l'actuelle législature. Les groupes de la majorité avaient salué le bilan du gouvernement le qualifiant de positif au regard de ce qui a été réalisé, notamment la poursuite des chantiers de réformes, les mesures de lutte contre les effets de la crise économique mondiale, la préparation d'un climat d'affaire propice aux initiatives privées et aux investissements. Les groupes de l'opposition ont focalisé leur attention sur les "dysfonctionnements" qui ont marqué l'action du gouvernement dans plusieurs secteurs vitaux tels que l'enseignement, la santé et le dialogue social.