La Chambre criminelle (2-ème degré) chargée des affaires de terrorisme près la Cour d'appel de Salé a confirmé, lundi, les peines allant de 18 mois à 10 ans de prison ferme, prononcées en premier ressort à l'encontre des neuf évadés de la prison de Kénitra. La Chambre a ainsi confirmé la peine de 10 ans de prison ferme prononcée à l'encontre de huit mis en cause, et décidé de l'extinction de l'action publique suite au décès du neuvième prévenu. Elle a également confirmé la peine de 18 mois de prison ferme à l'encontre de deux individus pour "hébergement de prisonniers évadés", et acquitté un troisième, dénommé Abdellah Chouaib. Les neuf évadés étaient poursuivis "pour constitution d'une bande criminelle en vue de planifier et commettre des actes de terrorisme visant à porter gravement atteinte à l'ordre public par la peur, la terreur et la violence" et pour "évasion et récidive" Avant de s'évader en avril 2008 de la prison de Kénitra, les mis en cause étaient condamnés à la peine capitale, à la prison à perpétuité et à 20 ans de prison ferme chacun en ce qui le concerne, en liaison avec les attentats de 2003 à Casablanca.