L'Agence urbaine de Rabat-Salé (AURS) a entamé jeudi des concertations avec les acteurs locaux sur les grandes lignes de la stratégie globale d'aménagement des villes de Rabat, Salé et Témara. La vision prospective relative à la population, l'habitat, l'emploi, la mobilité et au transport, ainsi que les enjeux spécifiques de Rabat, Salé et Témara et le projet urbain concernant les secteurs stratégiques et les territoires à enjeux spécifiques, ont été au centre de ces concertations qui se sont déroulés à Rabat sous-forme d'ateliers. Ces ateliers s'inscrivent dans le cadre d'une démarche participative visant à concevoir une vision pour l'horizon 2030 de l'agglomération de Rabat-Salé-Témara, qui sera par la suite déclinée en plans d'aménagement, a souligné le directeur de l'AURS, M. Mohamed Aouzai. Ces plans d'aménagement devront traduire dans les faits la stratégie de développement des trois villes et déterminer les conditions permettant d'assurer notamment un développement urbain de qualité et une exploitation rationnelle du foncier, selon l'Agence. Les plans en question permettront également de fournir un soutien aux projets économiques porteurs d'investissement et d'emploi et d'assurer un équilibre entre la consommation et l'occupation de l'espace en étudiant les différentes utilisations du sol (espaces urbanisés, sites naturels, zones d'activité, équipements) Dans le but d'anticiper une urbanisation à la hauteur de la capitale et ses flans (Salé et Témara), l'AURS, en collaboration avec les autorités locales et les Conseils des villes concernés a entamé la révision des plans d'aménagement de Rabat, Salé et Témara, qui a été confiée à un bureau d'études étranger expert en la matière, a précisé M. Aouzai. Cette révision permettra de mettre en place une vision urbaine susceptible d'asseoir une complémentarité spatiale, économique et sociale entre les trois villes, a-t-il expliqué. Au-delà des limites administratives des communes, cette vision s'inscrit dans une logique de cohérence territoriale intégrant les nouvelles extensions urbaines et les grands projets structurants, tout en palliant les insuffisances et les disparités socio-spatiales, a estimé M. Aouzai.