Le président de la Chambre des représentants, M. Mustapha Mansouri, s'est entretenu, samedi à Amman, avec le nouveau président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen (PE), M. Pier Antoine Panzeri. L'entrevue, qui intervient en marge de la 6ème session de l'Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM), a porté sur les questions d'intérêt commun, l'activation des échanges entre les deux institutions et les moyens de promouvoir les relations de coopération entre les pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et l'Union européenne (UE). En présence des membres de la délégation marocaine à ce Forum, les deux parties ont convenu d'accélérer le rythme de mise en place de la commission spéciale Maroc-PE, dont la constitution a été décidée dans le sillage de l'octroi au Maroc du statut avancé dans ses relations avec l'UE. Evoquant la question du Sahara, M. Panzeri, également membre de la commission des Affaires étrangères au PE, a salué l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc. Il a, d'autre part, mis l'accent sur la nécessité de chercher des solutions aux problèmes qui sont au menu des discussions entre les pays de la région maghrébine et ceux de la rive Nord de la Méditerranée, au lieu de se contenter de faire le diagnostic de la situation. M. Mansouri a fait part de "la ferme volonté" de l'institution parlementaire marocaine d'aller de l'avant dans ses rapports avec le Parlement européen, émettant le voeu de voir les deux parties parvenir à des résultats mutuellement bénéfiques sur l'ensemble des thématiques au centre des préoccupations respectives. Une forte délégation marocaine, composée de membres des deux Chambres du Parlement, prend part aux travaux de la 6ème session plénière de l'APEM. La situation au Proche-Orient, l'impact du changement climatique sur le bassin méditerranéen et la possibilité de créer une banque euro-méditerranéenne sont au centre des débats de cette session de l'APEM, qui examine aussi la mise en place d'un secrétariat général de l'Assemblée et l'adoption de la proposition portant installation des commissions permanentes.