Le grand juge de Palestine, cheikh Tayssir Tamimi, a salué les initiatives entreprises par SM le Roi Mohammed VI en faveur de la préservation de l'identité arabo-musulmane de la ville sainte d'Al Qods et le soutien de ses habitants. Lors de la cérémonie de lancement, mercredi, de la semaine de soutien d'Al Qods et des lieux sacrés à partir d'Al Khalil (Hébron), cheikh Tamimi a rappelé les actions menées par l'Agence Bayt Mal Al Qods au profit des populations de la ville sainte, sur instructions du Souverain. Il a, d'autre part, exhorté la Oumma arabo-islamique à agir de manière concrète et à exercer des pressions sur les alliés d'Israël pour amener les forces d'occupation à mettre un terme à leurs agressions continues contre le patrimoine historique et civilisationnel, les populations et la Palestine. De son côté, l'ambassadeur Mohamed Hamzaoui, chef du bureau de la représentation du Royaume du Maroc auprès de l'Autorité nationale palestinienne, a souligné que la ville d'Al Qods est considérée par les Marocains comme "la perle des cités" et "le coeur battant" de la Oumma, mettant l'accent sur l'intensification des efforts pour la protection de ses valeurs sacrées. Tout le monde est désormais conscient de la gravité des plans israéliens visant la judaïsation de la ville sainte, d'où la nécessité de la mise au point d'une stratégie urgente et bien ficelée pour affronter les convoitises de l'occupant, a relevé le diplomate marocain. Le représentant de l'Agence Bayt Mal Al Qods a, pour sa part, indiqué que cette institution a consacré, au titre de l'exercice 2010, un budget de plus de 12 millions de dollars pour réaliser ses programmes et projets visant à appuyer la résistance des Maqdessis, dans les domaines de l'enseignement, de la santé, de l'immobilier et de restauration des mosquées et logements, entre autres. Au terme de cette manifestation tenue sous le signe "Al Qods et les lieux saints en danger", l'assistance a visité Al Haram Al Ibrahimi Acharif où les participants ont accompli la prière, en signe d'attachement à ce monument religieux et historique qu'Israël veut inscrire sur la liste de son patrimoine, en violation de tous les usages du droit international.