La représentativité féminine au sein des institutions élues est une priorité majeure, a affirmé Mme Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité. La ferme volonté royale, la déclaration gouvernementale, la conjoncture politique favorable et la dynamique que connaît la société marocaine concernant la question de la femme, "nous incite à aller de l'avant pour améliorer la représentativité des femmes au sein de l'institution législative", a souligné Mme Skalli, dans un entretien publié mardi par le quotidien "Assabah". Elle a réitéré, à cet égard, la volonté de son département à mobiliser tous les moyens pour la promotion des conditions de la femme, ce qui contribuera au développement de la société et à la réalisation de la justice sociale. Mme Skalli a, par ailleurs, critiqué certains critères adoptés dans le classement de l'indice du développement humain, notamment le PIB, qu'elle trouve "dépassés" et "inadaptés", estimant que certains éléments ne sont pas pris en compte, comme l'inflation, le chômage, les libertés publiques ou les efforts déployés en matière d'infrastructures. S'agissant du prochain congrès national du Parti du progrès et du socialisme (PPS), dont elle est membre du bureau politique, Mme Skalli a indiqué que ces assises seront une occasion pour un riche débat à même d'impulser un nouvel élan à cette formation politique. Pour ce qui est du débat sur la presse au Maroc, elle a souligné l'importance du débat national lancé récemment, en insistant sur la nécessité d'oeuvrer à développer les rapports entre les médias et la société et à chercher de nouveaux mécanismes de régulation, fondés sur la liberté d'expression et une pratique responsable du métier.