La chambre criminelle chargée des affaires du terrorisme près l'annexe de la cour d'appel de Salé a décidé, lundi, de reporter au 15 septembre l'examen de l'affaire des 38 personnes poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste, dont quatre en liberté provisoire. Les mis en cause, dont une femme médecin qui exerçait dans un hôpital public à Al Hoceima et son mari de nationalité française, sont poursuivis pour constitution d'une bande criminelle dans le but de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, à travers la terreur et la violence. La chambre criminelle de première instance avait prononcé en avril dernier des peines allant jusqu'à 10 ans de prison ferme à l'encontre de ces mis en cause. Les membres de cette cellule démantelée en septembre 2009 dans certaines villes du royaume, sont également poursuivis pour collecte de fonds en vue de financer des actes terroristes, incitation d'autrui à commettre des actes terroristes et recrutement des volontaires pour aller combattre en Irak et en Afghanistan.