La Chambre criminelle (1er degré) près l'annexe de la Cour d'appel de Salé chargée des affaires du terrorisme a décidé jeudi de reporter au 9 décembre prochain l'examen du dossier des 38 personnes, dont une en liberté provisoire, poursuivies dans le cadre de la loi antiterroriste. Le report a été décidé sur la base d'une requête de la défense pour lui permettre de préparer ses plaidoiries. Les membres de ce réseau, démantelé en septembre dernier dans différentes villes du Royaume, dont une femme médecin exerçant dans un hôpital public à Al Hoceima et son époux de nationalité française, sont poursuivis chacun en ce qui le concerne pour "constitution d'une bande criminelle dans l'objectif de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d'un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l'ordre public, collecte et gestion de fonds pour les utiliser dans des actes terroristes, incitation d'autrui à commettre des actes terroristes, tenue de réunions publiques sans autorisation préalable et pratique d'activités dans le cadre d'une Association non-autorisée".