Le journal tunisien "La Presse" s'est félicité, vendredi, de la mission humanitaire noble assumée par l'hôpital de campagne marocain multidisciplinaire installé dans la ville de Zarzis, dans le sud de la Tunisie, au profit des réfugiés en provenance de Libye. Le journal, qui cite les divers services médicaux assurés par l'hôpital marocain, fait état de la grande estime et de la considération dont il jouit, surtout lors de cette conjoncture difficile que vit le peuple libyen. "La Presse" rappelle que depuis l'installation de l'hôpital marocain à la ville de Zarzis, il y a deux mois et demi après son transfert de Ras Jdir à la frontière tuniso-libyenne, il a prodigué 56.184 prestations médicales au profit d'environ 32.000 patients et délivré à titre gracieux près de 30.000 ordonnances médicales. Le quotidien ajoute que 90 pc des bénéficiaires de soins médicaux sont des Libyens fuyant la situation qui prévaut dans leur pays, tandis que les autres sont des ressortissants de différents pays, dont des Tunisiens nécessiteux. Depuis le déclenchement des événements en Libye ayant provoqué l'exode de réfugiés du territoire libyen vers le poste frontalier de Ras Jdir en Tunisie, l'élan de solidarité a incité le Maroc à installer un hôpital de campagne multidisciplinaire au camp de réfugiés Choucha à la région au point de passage frontalier Ras-Jdir, rappelle le journal. L'hôpital de campagne marocain multidisciplinaire a assuré des services humanitaires aux réfugiés pendant plusieurs mois avant qu'il ne soit transféré dans la ville de Zarzis (70 km de Ras Jdir) en raison de certaines difficultés et suite aux manifestations de réfugiés qui ont incendié le camp de Choucha, selon "La Presse". L'hôpital marocain, qui assure quotidiennement 200 consultations médicales, est bien équipé et dispose d'une pharmacie et d'une ambulance médicalisée avec un médecin, outre un service de réanimation, un bloc opératoire et une salle d'accouchement. Il compte également 20 lits pour l'hospitalisation et deux réanimateurs, un gynécologue-obstétricien, un pédiatre, un psychanalyste et des médecins d'autres spécialités, indique le journal, ajoutant que le personnel médical et paramédical est formé d'une centaine de personnes. Quant à l'administration de l'hôpital, elle travaille en étroite collaboration et en coordination avec l'armée tunisienne, l'hôpital régional de Zarzis et les autorités locales, note "La Presse".