Le Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK), a rendu, samedi, un vibrant hommage au réalisateur burkinabè Idrissa Ouedraogo, lors de cérémonie de clôture de cet évènement. .-ES : Ilias KHALAFI-.
Intervenant à cette occasion, le directeur du Centre cinématographique marocain, Noureddine Sail a affirmé que "ce qui est très louable dans cette personne c'est sa fidélité, d'abord envers lui-même, puis envers le Burkina Fasso, son public, ce festival et finalement envers l'Afrique". "Il est temps de le remercier pour sa fidélité, car grâce à lui, et grâce à un ensemble de cinéastes de ce continent, l'Afrique existe pour la première fois pour les médias internationaux", a souligné M. Sail, estimant, en revanche qu'il est regrettable de ne pas avoir réalisé de films depuis 2003. Pour sa part, Idrissa a mis en relief l'accueil chaleureux que lui réserve le public Khouribgui à chaque fois qu'il visite ce festival, ajoutant que cela est une preuve de l'ouverture du Pays aux autres expressions cinématographiques africaines. "Beaucoup de films africains ont été coproduits au Maroc durant les dix dernières années" a fait savoir le réalisateur burkinabè qui a eu le Grand prix du jury du Festival de Cannes en 1990 pour son film "Tilaï", notant que pour cette raison il faut dire "merci à la politique culturelle du pays". A signaler que le film "six, sept, huit" du réalisateur égyptien Mohamed Diab a remporté le Grand prix "Sembene Ousmane" de cette édition 2011 du festival du cinéma africain de Khouribga.