La nouvelle Constitution, approuvée massivement par le peuple marocain lors du référendum du 1er juillet, constitue un "pas important" dans le processus de démocratisation du Maroc, a souligné le maire d'Almeria, M. Luis Rogelio Rodriguez-Comendado. Il s'agit d'un "pas important" qui renforce le rôle du gouvernement, du Parlement et des partis politiques et qui permettra aux Marocains de s'intégrer de plus en plus dans la gestion de la chose locale, a précisé M. Luis Rogelio dans une déclaration à la MAP en marge de l'ouverture, jeudi soir, d'une nouvelle agence de Chaâbi Bank à Almeria (Andalousie, Sud de l'Espagne). Le Maroc, qui a franchi d'importantes étapes sur la voie de la consolidation de l'Etat de droit, fait "vraiment l'exception au niveau du monde arabe", a-t-il relevé, précisant que son pays suit avec "intérêt" les changements menés par le Royaume dans plusieurs domaines. Le responsable espagnol a, en outre, qualifié d'"excellentes" les relations entre le Maroc et l'Espagne, faisant remarquer que ces relations sont érigées sur des bases solides comme "la confiance mutuelle et le travail commun". Le gouvernement espagnol s'était félicité du bon déroulement du référendum constitutionnel, soulignant que la volonté exprimée par le peuple marocain contribuera à " la consolidation de la démocratie au Maroc". La volonté exprimée par le peuple marocain lors du référendum "se traduira par une plus forte consolidation et institutionnalisation de la démocratie, en approfondissant le processus (de réformes) initié depuis des années par le Royaume", avait indiqué le ministère espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération.