Les intervenants lors d'une rencontre placée sous le thème "Quel avenir pour le Proche-Orient ?" ont affirmé, dimanche matin à Fès, qu'en dépit du blocage de la situation quant au règlement du conflit israélo-palestinien, l'espoir doit rester de mise. -Envoyée spéciale: Roukane El Ghissassi- "Gardons l'espoir, la solution du conflit israélo-palestinien est encore possible, même si la radicalisation d'un conflit demeure la pire des situations ", ont souligné les participants, lors de cette rencontre initiée dans le Forum " Une âme de la mondialisation " prévu dans le cadre du 17ème festival des musiques sacrées de Fès. Ils ont passé au peigne fin les événements qui ont marqué et accompagné le printemps arabe et qu'ils ont qualifié tantôt de quelque chose de "sublime", tantôt de "moment merveilleux, de fraternité", instaurant une "légitimité nouvelle", à travers laquelle les égyptiens ont retrouvé, grâce aux tunisiens qui ont crée un cas de "jurisprudence", un esprit de liberté et de responsabilité. Les participants ont fait remarquer que pour la Tunisie et l'Egypte, "plus rien ne sera comme avant" même si les mouvements des manifestants dans ces deux pays ont été récupérés dans une 2éme phase de ce printemps arabe. "Ce printemps arabe, venu avec des promesses, a " épouvanté le premier ministre Natanayahou ", avec un blocage de la situation qui va aller en s'aggravant et en se détériorant, ont-ils renchéri. Pour remédier à cette radicalisation et à ce blocage absolu, dans le présent et dans le futur, du conflit israélo-palestinien, une pression s'avère plus que jamais nécessaire et devrait être exercée au niveau des Nations-Unies et sur les Etats Unis, ont-ils préconisé comme sortie de crise dans la région du Proche-Orient. Par l'effet de ces rencontres organisées dans le cadre du Forum de Fès, les intervenants espèrent laisser émerger "quelles que soient leurs ressources intellectuelles qu'elles puisent dans les philosophies anciennes ou récentes, ou qu'elles viennent des pays du Nord ou de ceux du Sud, d'Orient ou d'occident, "non pas une diversité quantitative justifiée pas on ne sait quel relativisme des cultures, mais une vraie diversité à la fois exigeante et riche de pensées, de conceptions sociales, de regards portés sur le monde et sur nous-mêmes".