Le gouvernement britannique a réaffirmé jeudi son soutien aux réformes politiques et économiques dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord (MENA). L'engagement britannique a été exprimé par le Premier ministre, David Cameron, qui a annoncé davantage de soutien à ces réformes dans la région. "En ce temps de changement historique, l'initiative annoncée en février dernier par le ministre des Affaires étrangères (NDLR William Hague) et dont le budget a été, à présent, porté à 110 millions de livres Sterling, prévoit une action de partenariat du Royaume-Uni avec les pays de la région MENA dans leurs efforts visant à répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples", a dit le Foreign Office dans un communiqué dont une copie est parvenue à la MAP. Rappelant que le soutien aux peuples du monde arabe "figure au coeur de l'intérêt national" du Royaume-Uni, le Foreign Office explique que cette initiative prévoit un appui aux réformes politiques et économiques durables dans la région, visant le renforcement de la participation politique et l'Etat de droit, la lutte contre la corruption, la promotion de l'emploi des jeunes et le développement du secteur privé. "Nous allons travailler avec les parlements, la société civile et les groupes de défense des droits de l'Homme pour soutenir la tenue d'élections honnêtes, libres et équitables", a dit le Foreign Office. Financé conjointement par le Foreign office et le ministère du développement international (DFID), le volet politique de l'initiative britannique devra couter 40 millions de livres Sterling sur une période de quatre années. Ce mécanisme sera ouvert à tous les pays de la région MENA éligibles à l'aide officielle britannique. L'initiative prévoit également une assistance à la réforme économique, le but étant de favoriser la croissance dans les pays de la région et les aider à faire face aux problèmes sociaux notamment celui du chômage des jeunes. Ce programme économique, auquel le DFID contribuera 70 millions de livres Sterling sur quatre ans, se concentrera sur les pays qui viennent d'adopter des réformes, notamment l'Egypte et la Tunisie, indique le ministère britannique des Affaires étrangères.