Avec son océan aux vagues puissantes et sa lagune calme et lisse, la ville de Dakhla est "un spot unique" pour tous les passionnés des sports de glisse, affirme l'hebdomadaire français +VSD+, dans sa dernière livraison. "C'est un bras de terre serti dans la mer, une perle du désert oscillant, selon les moment de la journée entre l'ocre et le doré, toujours ventée, qui s'ouvre sur d'infinies possibilités", écrit le magazine, dans un reportage sous le titre "La glisse en mode sahraouie". "Côté lagune, calme et lisse comme un lac de 10 kilomètres de large sur 60 km de long, kitesurfeurs et windsurfeurs fusent sur une eau turquoise et chaudes", poursuit la publication. Côté océan, "les vagues puissantes de l'Atlantique, fraîches pour celui qui s'y aventure sans combinaison, déroulent parfaitement pour des sessions majeurs de surf", ajoute-elle. Le magazine raconte la passion pour Dakhla de Marrion Raïsi, windsurfeuse française de haut niveau qui était l'une des pionnières de ce spot du sud du Maroc et qui ne s'en lasse toujours pas. Invitée il y a cinq ans pour prendre part à la compétition, cette vice-championne du Monde de vitesse en 2009, est "devenue citoyenne de Dakhla". Selon l'hebdomadaire, le Festival Mer et Désert, le "Woodstock sahraoui" qui se déroule en mois de février de chaque année, "grandement contribué" à ce que Dakhla puisse se faire remarquer en tant que "référence" et une nouvelle "Mecque" pour les passionnées des sports de glisse. Outre Dakhla, "la glisse marocaine est en pleine effervescence" dans les autres spots du pays comme Essaouira, Casablanca, Taghazout et Rabat, affirme le magazine. "Même si le matériel manque, le surf fait de plus en plus d'émules chez les jeunes locaux et des infrastructures se mettent en place tout au long des 3.000 km de côtes atlantiques", conclut-il.