Les réformes politiques, constitutionnelles et territoriales au Maroc ont été débattues au sein d'ateliers thématiques, mercredi par les jeunes inscrits en Doctorat, en Master et en Licence à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Settat. Animés par ces étudiants avec l'encadrement de professeurs de la faculté, ces ateliers, organisés sous le thème : "Ateliers des Jeunes universitaires de la Faculté de Droit de Settat sur les projets de réformes politiques, constitutionnelles et territoriales", consacrent la place de l'université dans la société, ont souligné, à l'ouverture, le président de l'Université Hassan 1-er, M. Ahmed Nejmeddine, et le doyen de la faculté, M. Rachid Essaid. Le débat de ces réformes dans le cadre d'ateliers thématiques fait partie des préoccupations de l'université, et de la faculté de Droit en particulier, a-t-on relevé, indiquant que les conclusions de leurs débats et leurs recommandations seront publiées, incessamment, dans un livret afin d'être à la portée du grand public. Après avoir qualifié le discours royal du 9 mars 2011 d'"historique", MM. Nejmeddine et Essaid ont indiqué que la révision de la Constitution intervient en couronnement et en consolidation du processus de réformes au Maroc. Ils ont, à ce propos, souligné que le discours royal a hissé le plafond de ces réformes de manière remarquable tout en ouvrant la voie aux forces vives de la nation, notamment la société civile et les jeunes, pour apporter leurs suggestions. Les membres du comité d'organisation de ces ateliers, qui ont offert l'opportunité aux étudiants de la faculté de Droit de débattre de ces réformes, étaient convaincus que les visions et les recommandations des jeunes universitaires seraient d'un apport inestimable pour la Commission consultative de révision de la Constitution et pour leur pays, de manière générale, a-t-on fait remarquer. Intervenant à cette occasion, Mme Juliette Rosenberger, représentante de la Fondation allemande Hanns Seidel, qui soutient l'organisation de ces ateliers de deux jours (30-31 mars), a estimé " qu'il est d'une grande importance que tous les citoyens s'approprient tous les aspects des réformes annoncées pour participer activement et de manière responsable au grand débat public qui vient de s'ouvrir ". Elle s'est réjouie des "choix" affirmés par le Royaume "pour l'ancrage des valeurs démocratiques", invitant les jeunes de la faculté à " une lecture et une analyse du texte fondamental et du projet de régionalisation, pour émettre et formuler des recommandations afin d'apporter " une contribution efficiente à ce "grand débat". L'association des étudiants-chercheurs à ce grand débat national valorise le rôle de l'étudiant au sein de l'Université et dans la société, a souligné, pour sa part, M. Abdeljabbar Arrache, directeur du Laboratoire de Recherches sur la Transition démocratique relevant de la faculté, rappelant différentes réformes entreprises au Maroc dans tous les domaines.