Les jeunes universitaires de la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales de Settat se préparent aux ateliers, qui auront lieu les 30 et 31 courant à la faculté, pour débattre des projets de réformes politiques, constitutionnelles et territoriales au Maroc. Initiés par la Faculté, en collaboration avec l'Université Hassan 1-er de Settat, le Laboratoire de Recherches sur la Transition démocratique comparée, relevant de la faculté, et la Fondation allemande Hanns Seidel, ces ateliers seront organisés sous le thème : "Ateliers des Jeunes universitaires de la Faculté de Droit de Settat sur les projets de réformes politiques, constitutionnelles et territoriales". Préparées par les jeunes universitaires, avec l'encadrement de professeurs de la faculté, ces ateliers seront animés par les étudiants inscrits en Doctorat, en Master et en licence et devront permettre aux étudiants de débattre entre eux, en conclave et en toute liberté, des projets de réformes au Maroc, souligne le décanat, relevant que les étudiants universitaires mesurent, à sa juste valeur, l'importance de cet évènement. Quatre ateliers thématiques, a-t-on ajouté, ont été retenus, à ce propos, dont le premier devrait débattre de "L'introduction de l'amazighité dans la constitution en tant que patrimoine de tous les Marocains sans exception" et de " La consécration de l'Etat de droit et l'élargissement du champ des libertés individuelles et collectives ". Le second atelier débattra de "La consolidation de la justice" et de "La consécration du principe de séparation des pouvoirs". Le troisième sera en charge du "Renforcement des moyens de moralisation de la vie publique" et de "La consolidation des mécanismes constitutionnels d'encadrement des citoyens par le biais des partis". Quant au quatrième atelier, il devrait débattre de "La mention dans la constitution des instances de la bonne gouvernance" et de "La régionalisation avancée". Les travaux et débats de ces ateliers de deux jours seront sanctionnés par des recommandations faites par les jeunes universitaires et seront publiées, incessamment, dans un livre afin d'être à la portée du grand public, précise le décanat.