Le Barreau de Khouribga a affirmé son rejet des actes de vandalisme, survenus mardi dernier dans la ville, indiquant que de tels actes "constituent un dérapage dont la première et dernière victime demeure le citoyen marocain". Dans une déclaration à la MAP, le bâtonnier de Khouribga, Mohamed Jamrani, a souligné que l'instance suivra de près les enquêtes en cours concernant ces évènements, afin d'offrir toutes les garanties légales aux suspects s'agissant de leur droit à la défense ou à celui d'un jugement équitable. M. Jamrani a salué la démarche positive du secrétaire général du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Mohammed Sebbar, arrivé en urgence à Khouribga pour s'enquérir des causes et circonstances des évènements fâcheux qu'a connus la ville, affirmant que cette initiative illustre le grand intérêt accordé par le Conseil à la consécration des principes de droits humains. Et d'affirmer que le Barreau de Khouribga continuera à défendre les droits et libertés "exprimés dans le cadre de la liberté d'opinion et les manifestations pacifiques que l'instance considère comme le moyen le plus efficace pour l'aboutissement des revendications et la préservation des acquis, sans accepter le recours à la violence et au vandalisme". Il est à signaler que cinq suspects ont été déférés devant la justice suite aux évènements survenus dans la ville de Khouribga ayant fait 120 blessés et causé d'importants dégâts matériels. Ces évènements font suite à une série de protestations et de sit-in organisés, depuis le 21 février dernier devant la direction des exploitations minières à Khouribga, pour revendiquer l'embauche des membres des familles des retraités de l'Office Chérifien des Phosphates.