Le Cercle des Jeunes Démocrates Marocains (CJDM) a annoncé qu'il ne participera pas aux manifestations du dimanche 20 février. "Nous n'acceptons pas de participer à une manifestation sans dialogue préalable. Nous n'acceptons pas d'être intégrés dans un agenda anarchique qui nous mènerait vers l'inconnu", indique le CJDM dans un communiqué parvenu samedi à la MAP. Le CJDM exprime également son refus de "manifester aux côtés de certains non démocrates", dénonçant "les intimidations et menaces qu'ont subies plusieurs de ses membres de la part de certains militants du mouvement du 20 février". "D'autres responsables d'organisations ainsi que plusieurs jeunes blogueurs ont également subi ce genre d'intimidations et menaces", ajoute la même source. Conscient de la légitimité de certaines revendications, le CJDM appelle notamment "toute la jeunesse à ne pas manifester le 20 février aux côtés de certaines organisations extrémistes", recommandant à ceux qui envisagent d'y participer, "la plus grande vigilance face à toute tentative de manipulation et de récupération". Et de poursuivre: "Nous n'avons jamais cessé de militer et nous continuerons de militer pour un état de droit, notamment en revendiquant une réforme constitutionnelle, y compris la consolidation des garanties constitutionnelles des droits humain, une répartition des pouvoirs plus équitable entre législatif et exécutif et une réforme dans le domaine sécuritaire et de la justice". Le CJDM appelle également à "consolider la normalité politique, renforcer la cohésion nationale, améliorer le système de gouvernance et à agir pour un meilleur développement humain, pour une éradication de la pauvreté et une redistribution plus équitable des richesses outre un rajeunissement des classes politiques". Le Cercle rappelle que le Maroc a choisi le processus démocratique dans la continuité du régime dont le dynamisme a abouti, entre autre, à l'IER (Instance Equité et Réconciliation) et au rapport du cinquantenaire.