Le secrétaire général du Parti des communistes italiens, M. Oliviero Diliberto, a affirmé lundi à Rabat que sa formation est contre l'indépendance du Sahara et soutient une large autonomie administrative dans la région. Lors d'un entretien avec le président de la Chambre des conseillers, M. Mohamed Cheikh Biadillah, le responsable politique italien a affirmé que son parti soutient le plan proposé par le Royaume du Maroc en vue de parvenir à un règlement définitif du conflit du Sahara, indique mardi un communiqué de la Chambre de conseillers. Cette rencontre a permis d'aborder les mutations profondes qu'a connues le Maroc sur les plans des droits de l'Homme, l'égalité des sexes et la liberté de la presse, a ajouté M. Diliberto, saluant le processus de développement que connait le Royaume à divers niveaux. Les relations politiques privilégiées entre les deux pays et les moyens de les renforcer davantage pour englober tous les domaines ont été également au centre de cet entretien. Pour sa part, M. Biadillah a rappelé le soutien de la communauté internationale à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du sud, expliquant que cette initiative permettra aux cinq pays du Maghreb arabe de constituer un groupement régional intégré et de relever les défis communs. Le président de la Chambre des conseillers a en outre évoqué les a actes criminels survenus à Laâyoune et critiqué la résolution du Parlement européen et celle du Parlement espagnol, les qualifiant de résolutions «précipitées» et «partiales» du fait qu'elles ne tiennent pas compte des réalités et des données objectives présentées par le gouvernement marocain, et même des rapports émanant de certaines ONGs nationales et internationales de défense des droits de l'Homme qui ont visité la région. D'autre part, M. Biadillah a donné un aperçu sur l'expérience marocaine en matière de bicaméralisme, mettant en exergue les réformes et les chantiers structurants lancés par le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Il a aussi mis l'accent sur les efforts du Royaume en vue de se conformer aux normes internationales concernant la réforme économique, le développement social, l'égalité des sexes, la réforme de la justice, la libéralisation du secteur de l'audiovisuel, le renforcement de la dynamique de la société civile et l'élargissement du champs des droits et des libertés individuelles et collectives.