L'avenir du cinéma marocain "s'annonce sur les meilleurs auspices", comme en témoigne la qualité des oeuvres sélectionnées pour la compétition court métrage (Cinécoles) du Festival internationale du Film de Marrakech (FIFM), écrit l'hebdomadaire international +Jeune Afrique+ dans sa dernière livraison. Sous le titre "Cinéma: Les Marocains préparent l'avenir", l'hebdomadaire souligne l'importance que revêt pour la promotion du cinéma marocain, ce nouveau concours qui vient enrichir cette année la programmation du FIFM. Le Grand Prix du concours a été attribué à la jeune réalisatrice marocaine Mahassine El Hachadi pour son film "Apnée". Le FIFM, qui est "une compétition cinématographique internationale de très bonne tenue", est aussi "un instrument efficace de promotion au Maroc du cinéma sous toutes ses formes" et le lancement du concours des courts métrages vient consacrer cette vocation, selon Jeune Afrique. Les quatorze courts-métrages sélectionnés en compétition à Marrakech sont tous en provenance des quatre écoles de cinéma du pays, "un record en Afrique", écrit la publication qui estime qu'en plus du film de Mahassine El Hachadi, "trois ou quatre autres, auraient d'ailleurs pu prétendre au Grand Prix". "De factures très différentes, ils traitent le plus souvent des avatars du patriarcat et du poids des traditions dans le Royaume", relève le magazine. Autre signe prometteur pour l'avenir du 7-ème art national: le seul film marocain sélectionné cette année pour la compétition officielle, "Mirages", est "l'oeuvre d'un réalisateur de 28 ans, Talal Selhami". "Mirages" est l'un des dix-huit films réalisés cette année au Maroc, "où tous les cinéastes, après un temps d'incertitude, semblent aujourd'hui emportés par un vent d'optimisme", estime la publication avant de conclure que le cinéma local, bénéficiant de l'appui des pouvoirs publics, "est sans doute aujourd'hui le plus dynamique du continent".