''Le +polisario+ aura usé de toute sa propagande relayée, sans aucun effort de recoupement, par une certaine presse ibérique. Les premiers témoignages indépendants (HRW) sur les événements de Gdeim Izik font état de réalités à l'antipode des prétentions du +polisario+'', souligne "le quotidien de Nouakchott", journal mauritanien privé dans son édition de lundi. "Photos d'enfants palestiniens victimes des raids israéliens, allégations d'usages d'armes à feu, prétentions de morts par centaines, que n'a-t-on pas entendu à la suite des événements de Gdeim Izik dans la banlieue de Lâayoune'', indique-t-on de même source. Et d'après la publication, "la machine de propagande du +polisario+ tournait à plein régime. Tout a été déphasé, dénaturé et même noyauté dans une optique bien claire : faire croire à un +soulèvement politique+ des populations de Lâayoune''. Et de souligner que "le moment était cyniquement bien choisi. C'était le jour de la reprise des négociations à Long Island sur l'avenir du Sahara. Une main occulte infiltrée, comme en témoigne les résultats de l'enquête judiciaire, cherchait à détourner un rassemblement social pour lui donner une visée politique. La préméditation a été effectuée avec minutie''. Le journal mauritanien assure que "le +polisario+ a profité de l'existence du camp de Gdeim Izik pour fomenter son action. Mais si le mensonge entretient, un laps, l'amalgame, dans de telles conditions, il ne paye jamais à postériori. Et c'est ce que vient de découvrir +le polisario+ à ses dépens. Tous les témoignages indépendants désavouent ses assertions''. Selon la publication, "les fausses rumeurs faisant état d'un grand nombre de personnes mortes lors du démantèlement du campement de protestation, sont à l'origine de l'éclatement de troubles dans la ville", a déclaré, à l'issue d'une visite dans la ville de Laayoune, Peter Bouckaert, directeur de la division urgences de Human Rights Watch. Le responsable de HRW s'exprimait sur la chaîne espagnole "TVE". Ces fausses rumeurs ont évidemment été distillées à dessein par +le polisario+, de plus en plus épinglé sur le registre des droits de l'Homme. Dans le même ordre d'idées, le "quotidien de Nouakchott" souligne "un autre objectif qui visait probablement à torpiller les négociations engagées avec les autorités marocaines sur l'avenir du Sahara''. Et de poursuivre que "tous les moyens étaient bons a, sans doute, estimé le +polisario+ dans sa fuite en avant perpétuant l'instabilité dans la sous-région, pensant tirer profit politique des informations tendancieuses sur les événements de Gdeim Izik". La publication apporte un démenti catégorique "aux allégations du +polisario+ sur le prétendu usage d'armes à feu contre les manifestants citant dans ce sens le chef de la Minurso qui a balayé du revers de la main une telle accusation. "Je n'ai vu aucune trace de cartouche de balles" dans le camp Gdeim Izik, avait-il précisé dans une déclaration au quotidien français "Le Monde". Par contre, le responsable onusien s'est "étonné par le nombre des bouteilles de butane" de gaz utilisées par les infiltrés du +polisario+ pour semer la terreur dans les camps. Ces informations provenant de source indépendante corroborent les affirmations du ministre marocain de l'intérieur, M Taieb Cherqaoui affirmant que "l'intervention de la force publique dans le campement de Gdim Izik et dans la ville de Laâyoune lors des troubles, s'est faite sans que l'on ait tiré la moindre balle",a fait valoir le "quotidien de Nouakchott''.