Les autorités locales de Laâyoune ont démenti "catégoriquement", mercredi, une information de l'agence de presse espagnole "EFE" faisant état de l'existence de cadavres dans certains quartiers de la ville, à la suite des actes de vandalisme survenus lundi. Ces informations "sont dénuées de tout fondement", ont précisé les autorités, notant que le bilan des victimes est rendu public "en toute transparence". Jusqu'à présent, le bilan s'établit à 10 morts parmi les forces de l'ordre, en plus du décès de Brahim Guergar Ould Mohamed Ould Hammadi, employé à l'Office chérifien des phosphates, qui a été percuté par une voiture lors des actes de vandalisme. Il s'avère que le traitement réservé par l'agence "EFE" aux événements de Laâyoune ne diffère en rien de la ligne suivie par certains médias espagnols pour tout ce qui se rapporte au Maroc et à son Sahara, avec une tendance manifeste à falsifier les faits, bafouant, de la sorte, les règles élémentaires de l'éthique journalistique, essentiellement les principes de neutralité, d'honnêteté et d'objectivité.