La 5ème édition du festival d'art culinaire s'est achevée, dimanche à Fès, sur des shows gastronomiques inédits, mettant en valeur les savoir-faire et les rituels consacrés à la gastronomie dans les trois religions monothéistes. De nombreux cuisiniers du monde, des pâtissiers, des conférenciers, des écrivains et de fins gourmets, se sont réunis en l'espace de trois jours (29-31 octobre) pour faire honneur à l'art culinaire suivant les trois religions monothéistes, à travers des ateliers, des expositions et des conférences tenus notamment dans le somptueux palais historique Dar Tazi. "Les expositions ont été une mise en bouche visuelle et auditive du festival puisque le visiteur a pu découvrir en musique l'environnement de la gastronomie. Ustensiles anciens et modernes font entrer dans le monde des préparatifs tandis que porcelaines et cristaux tout comme l'orfèvrerie ont été mis en valeur par des nappes anciennes et modernes", selon les organisateurs. Pour faire une transition entre le passé et le présent, les métiers de bouche ont été, à cette occasion, représentés par une collection de santons de Provence (Fouque, Carbonnier,...) associés aux treize desserts présents à Noël sur le tables provençales et dont beaucoup se retrouvent d'ailleurs sur les tables méditerranéennes en général, marocaines en particulier. Pour la Fondation "Esprit de Fès", l'art culinaire constitue non seulement une expression artistique majeure mais aussi le principal lien social et culturel qui permet entre autres, la rencontre des hommes et l'échange des idées. Outre des démonstrations des techniques traditionnelles par de grands chefs cuisiniers, les organisateurs ont également programmé dans le cadre de cette fête culinaire, des rencontres, des démonstrations, des ateliers de formation et des débats ainsi que des expositions, des dégustations et des concerts de musique classique.