Le Président de la Bourse italienne, M. Angelo Tantazzi, a fait état mardi soir à Casablanca d'une reprise modeste de l'activité économique suite à la crise financière internationale. Le responsable italien qui s'exprimait lors d'une rencontre-débat sur "La crise financière et les perspectives pour l'année 2010'', organisée par la Chambre de Commerce Italienne en collaboration avec la Bourse de Casablanca, a cependant fait remarquer que l'impact de cette crise planétaire diffère d'un pays à l'autre et d'une région à l'autre, ajoutant que les Etats Unis et l'Union Européenne sont les plus affectés. Et d'estimer que la sortie de la crise nécessite un changement en profondeur, plaidant pour la bonne gouvernance, condition sine qua non pour une croissance équitable et durable. Une démarche qui, selon lui, doit être accompagnée d'une action coordonnée et ce pour promouvoir la responsabilité des entreprises et l'éducation financière, lutter contre la corruption, promouvoir la transparence et l'éthique dans les affaires privées et publiques. "L'aptitude à innover joue un rôle essentiel dans le rétablissement de la croissance à long terme. En investissant intelligemment, les gouvernements peuvent amortir le ralentissement de l'activité, accélérer la reprise et jeter les bases d'une croissance forte et durable'', a-t-il dit. Il a aussi mis en avant l'étroite coopération entre la bourse de Casablanca et d'Italie qui s'échangent les expériences et oeuvrent de concert pour promouvoir la cotation en bourse des petites et moyennes entreprises. M. Aomar Yidar, Président du Conseil d'Administration de la bourse de Casablanca a, quant à lui, souligné l'importance de l'ouverture de la bourse de Casablanca sur les bourses internationales, indiquant que cette rencontre s'inscrit dans ce cadre et se veut une occasion pour un échange de vues sur l'impact de la crise financière mondiale sur l'économie et plus particulièrement sur le marché boursier au Maroc et en Italie. Il s'est dit, par ailleurs, optimiste quant aux perspectives de sortie de crise, estimant que l'année 2010 sera une année de reprise économique qui aura un effet positif sur le marche boursier.