2 ans) de l'école où il étudiait dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien, pour avoir exprimé son inquiétude quant au sort de son père qui demeure inconnu, annonce mardi un communiqué du Comité d'action pour la libération de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud. "Ainsi, l'Algérie et les milices du polisario ne se sont pas contentés de maintenir Mustapha Salma en un total isolement et de ne pas informer sa famille de toute nouvelle le concernant, mais ont délibérément privé un enfant innocent de son droit à l'enseignement et l'ont impliqué dans un conflit politique", indique le comité. Il considère que cette mesure inhumaine à l'encontre d'un enfant innocent n'est qu'une forme de pression et de guerre psychologique exercée par le polisario à l'endroit des membres de la famille de Mustapha Salma, qui vivent dans les camps de Tindouf, ce qui suscite davantage d'inquiétude, non seulement au sujet du sort de Mustapha Salma mais aussi de sa famille. Le Comité appelle, de nouveau, l'opinion publique internationale à intervenir d'urgence auprès des autorités algériennes, en tant qu'Etat responsable juridiquement des violations commises sur son territoire, pour la libération de Mustapha Salma et pour faire cesser les harcèlements pratiqués contre les membres de sa famille. Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud a été enlevé le 21 septembre 2010, pour le seul motif d'avoir exprimé son opinion en faveur du plan d'autonomie proposé par le Maroc, en tant que seule et unique solution sérieuse pour mettre fin au conflit autour du Sahara, rappelle le comité.