L'édification démocratique nécessite des acteurs politiques forts et des programmes qui requièrent un rapprochement des idées et qui répondent aux exigences de l'étape actuelle, a indiqué le Secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), M. Nabil Benabdellah. Lors d'une rencontre de communication organisée vendredi soir à Meknès, sous le thème "nouvelle génération des réformes du Maroc de démocratie ", M. Benabdellah a souligné que cette étape est caractérisée par des indicateurs plus forts que les étapes précédente, surtout que l'Institution royale aspire au changement et à une approche moderniste et démocratique. Il a relevé que les discours royaux prononcés depuis l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône sont "réformateurs dans leur contenu", particulièrement en ce qui concerne la Régionalisation élargie comme mode de gouvernance, la proposition d'autonomie au Sahara marocain et l'insistance à entreprendre l'exploitation réussie des ressources énergétiques notamment les énergies renouvelables, a-t-il souligné. "Il faut des partis politiques forts face à l'hésitation que connait la société", a-t-il noté. Le Maroc a besoin de consensus nouveaux qui ne rejettent pas la concurrence politique et de la tenue d'élections honnêtes qui dégageront une majorité forte et une minorité qui pratique une opposition responsable, a encore souligné M. Benabdellah, affirmant que ces consensus et ces orientations sont de nature à réaliser de nouveaux acquis pour le Maroc tant aux niveaux social et économique que culturel. Le Maroc a consenti de grands efforts qui ont donné de bons résultats, a-t-il dit, déplorant toutefois la persistance de certaines contraintes et obstacles dans le champ politique, et qui se sont accrues au cours des dernières années. Selon M. Benabdellah, le Maroc qui édifie une nouvelle étape, a accumulé durant les dernières années une expérience d'avant garde, que le parti a considérée comme étant riche en réalisations pour le Maroc moderne, tant en ce qui a trait aux droits de l'homme, la démocratie ou à l'ouverture des grands chantiers de réformes, outre les efforts déployés par l'Etat pour redresser l'économie nationale à travers de grands investissements publics . Evoquant, par ailleurs, l'action du parti, M. Benabdella a indiqué que la participation au gouvernement et au consensus ne mettent pas en cause la concurrence politique, appelant les alliés du PPS à former une force active dans l'étape actuelle dans la perspective des échéances de 2012. Concernant le paysage médiatique, M. Benabdellah a souligné la nécessité d'apporter davantage de soutien aux médias publics et privés à travers la révision du cadre juridique régissant ce domaine et la création d'une instance supérieure de l'information. Il a également appelé à accorder une importance à la situation des journalistes et à traiter avec souplesse les questions de l'information et des libertés qui ont connu, a-t-il dit, un saut qualitatif et sans précédent au Maroc.