Le réseau des sahraouis en Afrique pour le soutien à la proposition d'autonomie ont adressé une lettre au président sud-africain, Jacob Zuma, l'appelant à retirer la reconnaissance de son pays de la pseudo "Rasd", pour s'inscrire en conformité avec le processus de négociation en cours sous les auspices des Nations Unies. Plusieurs pays à travers le monde ont, à cet effet, décidé de retirer leur reconnaissance de l'entité fantomatique dite "rasd" afin d'encourager les négociations pour une solution politique et consensuelle de ce conflit artificiel qui n'a que trop duré, rappellent les auteurs de la lettre dont copie a été remise à l'ambassade de l'Afrique du Sud à Dakar. S'adressant au président Zuma, les signataires soulignent: "Le Maroc a fait preuve d'audace et de courage pour résoudre la question du Sahara et la communauté internationale a favorablement accueilli la proposition d'autonomie proposée par le Royaume, l'encourageant à aller de l'avant dans les négociations pour une solution réaliste et équitable conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU". Le réseau des sahraouis établis dans les pays d'Afrique subsaharienne a entrepris l'initiative d'adresser des lettres similaires à plusieurs chefs d'Etats africains via les représentations diplomatiques de leurs pays à Dakar, exprimant le soutien inconditionnel des sahraouis à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara. Il s'agit des présidents du Zimbabwe, Robert Mugabé, de l'Angola, Jose Eduardo Dos Santos, et de la Zambie, Rupiah Bwezani. Selon les responsables du réseau, cette initiative est un appel à la raison en faveur d'un dialogue constructif au sujet du dossier du Sahara fondé sur la proposition d'autonomie qui se présente comme la solution la plus appropriée et la plus réaliste pour ce conflit qui handicape les efforts d'intégration au niveau du continent africain. Le réseau des sahraouis établis en Afrique a été crée récemment à Dakar afin de mobiliser la diaspora sahraouie établie dans différents pays de l'Afrique subsaharienne en faveur de la proposition marocaine d'autonomie et de témoigner, auprès des pays d'accueil, de l'attachement des sahraouis à cette proposition qui constitue la voie la plus crédible pour régler définitivement le conflit fictif autour de la question du Sahara marocain.