Les travaux de la première conférence pour l'amélioration et la dynamisation de l'économie arabe se sont ouverts, mardi à Amman, avec la participation de 17 pays arabes dont le Maroc. Initié sous le signe "Les priorités, les perspectives et l'avenir de l'économie arabe à la lumière des regroupements économiques internationaux ", ce conclave a pour but d'étudier les obstacles à l'intégration économique arabe à la lumière des effets de la crise économique mondiale. Il vise également à booster le volume des échanges entre pays arabes, ouvrir de nouveaux marchés et mettre en place une politique économique entre les différents secteurs outre le renforcement du partenariat avec le secteur privé. A l'ouverture des travaux, le Secrétaire général de la Ligue arabe M. Amr Moussa a mis l'accent sur l'importance l'intégration économique arabe à même d'ouvrir la voie devant le développement escompté dans tout le monde arabe. M. Moussa a souligné, en outre, que le monde arabe dispose d'un grand marché que la complémentarité et l'intégration peuvent élargir. A partir de là, a-t-il poursuivi, se voit l'importance de la mise en oeuvre de la zone de libre-échange. Le secrétaire général de l'organisation panarabe a également, indiqué que malgré l'amélioration enregistrée au niveau de commerce interarabe, qui a connu une hausse allant jusqu'à 140 milliard de dollars l'année précédente contre seulement 29 milliard en 1997, celui-ci reste en deçà du niveau souhaitable. Ceci est dû, selon lui, à la persistance de certaines entraves au niveau de la zone du libre-échange, et qui affectent, manifestement, le commerce interarabe. Pour sa part, la présidente de l'Union des exportateurs et importateurs arabes, Mme Amal Hassan Zaki, a fait remarquer que ces entraves se voient aussi aggravées, notamment en l'absence de concrétisation des accords d'échange commercial interarabe. Elle a dans ce cadre insisté sur l'importance d'échanger et de profiter des groupements économiques internationaux afin de pouvoir lancer le marché arabe commun. Les participants ont également plaidé pour la modernisation des cadres juridiques ainsi que le rapprochement entre les différentes législations, à prélude à leur normalisation, de manière afin d'améliorer le climat des affaires et encourager les investissements. La délégation représentant le Maroc à cette réunion, initiée par le bureau régional de l'Union des importateurs et exportateurs arabes en Jordanie, regroupe le secrétaire général du ministère des Affaires économiques et générales, Mounqid Mstassi, et du représentant du ministère de l'Economie et des Finances, Abdessamad Hamraoui.