L'expérience émiratie en architecture verte a été abordée, mardi soir à Asilah, dans un colloque organisé dans le cadre de la 25-ème session de l'Université d'été Al Moatamid Ibn Abbad, sous le thème "l'architecture verte: histoire et perspectives". -Envoyée spéciale: Soumia AL ARKOUBI- S'exprimant lors de cette rencontre, M. Sami Al Masri, directeur général adjoint de l'Autorité Abou Dhabi pour la Culture et le patrimoine (ADACH), a passé en revue les efforts déployés par l'Emirat d'Abou Dhabi en matière de préservation du patrimoine matériel, notamment en coopération avec l'UNESCO. Il a présenté, à cet égard, la stratégie de l'ADACH pour la période 2003-2005 qui a porté sur la protection et la durabilité de ce patrimoine, précisant que cette stratégie vise à "s'assurer de la viabilité de l'architecture en terre à travers des études et recherches exhaustives". L'Autorité Abou Dhabi pour la Culture et le patrimoine a planifié l'instauration, dans l'Emirat d'Al Aïn, d'un Centre pour les constructions en terre et du Fort Al Jahili, à l'aide des techniques ancestrales de construction, et l'intégration de systèmes modernes, adaptés et durables aux vieilles constructions en terre, a-t-il précisé. Pour sa part, Eike Roswag, architecte au cabinet Zrs à Berlin a souligné que l'usage de la terre en tant que matériau de construction est l'un des plus anciens modes de construction dans le monde. Le conférencier a présenté les propriétés isolantes naturelles de la terre qui garantissent le confort à l'intérieur des constructions sous les différents types de climats, mettant en relief la beauté des bâtiments en terre et leurs propriétés acoustiques et écologiques. L'Université d'été Al Moatamid Ibn Abbad, qui s'est ouverte samedi par un colloque sur les énergies renouvelables, sera marquée par des rencontres portant notamment sur "le dialogue des cultures arabes", "les arts contemporains et la crise financière internationale" et "la diplomatie et la culture".