Le Royaume du Maroc, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, Président du Comité Al Qods, a été parmi les premiers pays, tant arabes qu'islamiques, à avoir dénoncé la lâche agression israélienne contre la flottille de la liberté, en exprimant sa profonde inquiétude face à cette attitude inacceptable aux plans humain et moral, et inadmissible aux niveaux politique, juridique et diplomatique, a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri. Dans une déclaration à la MAP, le ministre a indiqué que sur cette base, le Royaume du Maroc a mis en garde que cette agression, en totale contradiction avec les dispositions du droit international, entrave les efforts déployés pour le lancement des négociations indirectes avec les Palestiniens sous l'égide des Etats-Unis. C'est dans ce contexte, a-t-il ajouté, que s'inscrit la contribution agissante des ambassadeurs de SM le Roi, délégués permanents du Royaume auprès des Nations Unies à New York et Genève, dans les concertations relatives à l'adoption de la résolution du Conseil de Sécurité et de la décision du Conseil des droits de l'Homme pour la constitution d'une "commission d'enquête internationale". M. Taib Fassi Fihri a souligné, d'autre part, que sur Très Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), dès l'annonce de l'agression inacceptable de l'armée israélienne contre la flottille humanitaire, a mené les investigations nécessaires et les contacts appropriés pour identifier les citoyens marocains qui participaient à cette action humanitaire et assurer leur protection. "Cette action a permis d'identifier nos concitoyens, de leur porter assistance de la part de notre ambassade à Amman, en coordination avec la Jordanie soeur, en prélude à leur rapatriement", a rappelé le ministre.