Deux matchs amicaux, deux victoires et beaucoup de leçons... Un Jawad El Yamik qui, par message transféré à qui de droit, fait dire à Ben Atiya de la Juventus que la jeunesse marocaine existe et, bien mieux, elle est formée au Bled. Le beau et long Khouribgui mais aussi le Fathi Nahiri et un peu moins le Rajaoui Hafidi qui doit s'adapter à un niveau supérieur que celui de notre Botola. La CAN et la coupe du monde c'est du sérieux. Une qualification à côté des 32 meilleurs du monde, c'est le vœu de tout un peuple mais aussi, parallèlement, la feuille de route du président Lekjaâ qui a comme pilote le French Hervé Renard, relais d'Henri Michel présent à Paris 98...soit déjà 20 ans tout ronds. Des titulaires : Nabil Dirar, Romain Saiss, Boussoufa, Bouhadouz, Fajr, Marrakech city et quoi encore... On a hâte à retrouver les Maliens, Gabonais et Ivoiriens dans ce ‘'visa'' Russe qui coûte de l'argent, du temps et de la... patience. Des Tunisiens agressifs, des Burkinabés sympas, la Hollande pour le 31 mai 2017 et le Cameroun (CAF 2019) en soirée du 9 juin à Casablanca (pourquoi pas) en rappelle d'une CAN 1988. La vie continue et comme la liste des Lions de l'Atlas reste ouverte, les Boufall, Belhinda, Boutayeb, Bounou, Bamou et Ben Cherki n'ont qu'à se tenir bons et prêts pour gagner cette place dans un onze de tonnerre, griffes dehors, rugir d'ardeur et rougir de fierté. Retour à notre Botola, deux mois de ‘'vacances‘' mais pas « gaâ facance » pour paraphraser l'humoriste Gad El Maleh, et comme dit l'autre, avec un peu de sel, notre Tagine sera délicieux. Road to Moscou, on insiste.