Aki kaurismaki tire sa révérence Le réalisateur finlandais Aki Kaurismäki va faire ses adieux au cinéma. C'est en tout cas ce qu'il a déclaré au Festival de Berlin au moment de présenter "L'autre côté de l'espoir", son nouveau long métrage."J'ai déjà dit ça mais cette fois c'est vraiment adios. On est tout près de voir que ce film sera le dernier pour moi (...) Je suis fatigué. Je veux commencer à vivre ma propre vie, enfin". Aki Kaurismäki va se retirer des plateaux de cinéma, à en croire ces propos qu'il a tenus à la télévision finlandaise à l'occasion de la présentation de "L'autre côté de l'espoir", son nouveau long métrage qui sortira dans les salles le 15 mars prochain en France. Présenté comme le second volet d'une trilogie consacrée aux migrants (Kaurismaki réalisera-t-il tout de même le suite et la fin de cette trilogie ?), "L'Autre côté de l'espoir" réunit Sherwan Haji, Sakari Kuosmanen, et Ilkka Koivula à son casting. L'histoire : Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d'asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile. Le festival national rend hommage à Mohamed Sekkat Disparu le 8 février 2017 à l'âge de 77 ans, Mohamed Sekkat (né en 1940 à Rabat) fut un cinéaste discret qui n'a que très peu travaillé pour le cinéma. Son domaine de prédilection fut la publicité pour laquelle il a créé et géré la société de production "Spot 2" à Casablanca. Auteur de plusieurs spots, il fut récompensé pour ses efforts de création et réalisation dans de nombreux festivals spécialisés. Sekkat est lauréat de l'IDHEC, section "prise de vue" qui passa un bref séjour au CCM, participant à la réalisation de courts métrages avant de s'installer à son compte à Casablanca. Après ses études secondaires, Mohamed Sekkat s'inscrit à la section "Prises de vue" de l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC) en France. Il en sort diplômé en prises de vue au bout de deux ans. Il était de la même promotion que des compatriotes comme Ahmed Bouanani, Mohamed Abderrahman Tazi, Abdellah Remili, Abdelmajid Rechiche. Mohamed Sekkat rejoint le Centre Cinématographique Marocain (CCM) en 1964 et est chargé de réaliser les actualités marocaines, des magazines, des documentaires, des courts métrages... Il y assure l'image de nombreux films marocains : "Quand mûrissent les dattes" (1968) de Larbi Bennani et Abdelaziz Ramdani, "Soleil de printemps" (1969) de Latif Lahlou. Mohamed Sekkat quitte le CCM en 1975 pour créer sa propre société ICTA (Image Cinéma Télévision Audiovisuel), puis en 1976 "Spot 2". Avec ses camarades de promotion, ils décident de chacun réalise son film avec les autres aux différents postes. Le premier et le dernier fut "Wechma", avec d'importantes difficultés financières : "Wechma" a eu un bon accueil critique sans faire recettes auprès du public. Depuis 1976, Mohamed SEKKAT défend son métier dans la publicité.