Certainement, pas de baguette magique, mais avec de la volonté et un moral remonté en bloc, aussi et surtout du travail technique avec une défense solide autour de la tour Fall appelé à se ressaisir, un milieu de terrain créatif où les Asbahi et Walid El Karti ont souvent montré qu'ils sont des dignes successeurs à Ben Abicha et puis du feu en ligne d'attaque avec un Ondama en super forme ses derniers temps, mais « éteint » à Alexandrie, Ounajem sur son flanc droit, Haddad à la Acila et Chikatara beaucoup plus imposant que le Shikabala (30 printemps). Montrer à Toshack que vous n'êtes pas des « enfants », ça aussi est une sorte d'adrénaline très stimulante à effet rapide et beaucoup plus importante que la prime du match! Certes, les Zamalkaouis ne seront pas à Rabat battus d'avance et qu'ils vont essayer de gérer leur avance. Prenables selon beaucoup. Accrocheurs selon d'autres et même si l'on admet la 1ère version (prenables) il faudrait marquer 5 (cinq) buts si l'on veut tuer le match et partant éviter la série des pénalties. Ahmed El Shanawy à la Shubeir, il est aussi le keeper du onze national égyptien et ça lui donne des ailes pour le respecter, mais comme pour samedi prochain, au pays du soleil couchant, on pensera au pays du soleil levant (Japon où se déroulera le mondial des clubs), les Ondama, Khadrouf et Chikatara doivent affûtés leurs godasses, histoire de se réconcilier avec les milliers de supporters wydadis et pour une première réaliser le Yes We Can sans Toshack.