Le cinquième numéro de la Revue Marocaine des Recherches Cinématographiques est dans les kiosques. Cette publication reste fidèle à sa ligne éditoriale déjà établie à travers les numéros précédents, axée sur la diffusion de la connaissance en matière de cinéma, selon une option qui vise le plaisir, réel et effectif, procuré par la fréquentation des films. Ainsi, la revue persévère à occuper une place de choix dans le domaine des publications dédiées au septième art au Maroc. L'actuel numéro comporte, pour une large part, deux grands dossiers: Le premier concerne l'esthétique au cinéma à travers des articles de valeur scientifique traitant ses propres fondements qui le distinguent des autres moyens d'expression ainsi que les points communs qu'il entretient avec eux. Et ce dans l'optique d'une conscience, justement, esthétique du monde. Le deuxième dossier est consacré à l'un des plus grands et talentueux cinéastes contemporains du monde : Le grec Théo Angélopoulos. Son apport et sa singularité sans cesse cultivés à travers ses œuvres conçues tels des faits de création où la profondeur de l'humain, pris comme élément particulier, s'allie à l'universel englobant. Il le fait via un imaginaire empli d'histoires et de trouvailles en images mouvantes qui créent du sens, suivant en cela une vision du monde d'un intérêt capital. Ce qui permet à tout spectateur de toucher l'étendue de la création lorsqu'elle fait montre de la grandeur des vérités tues. D'un autre côté, ce numéro comporte un long entretien avec le critique français Jean-Michel Frodon qui signe régulièrement depuis des années des articles dans des grands journaux et magazines spécialisés du cinéma. Et comme il sied à une revue de cinéma, le lecteur trouvera une série d'articles sur des films marocains récents. Des lectures de films, analytiques et objectives, écrites par des plumes connues et faisant autorité dans le domaine. La revue est éditée par l'Association Marocaine des Critiques de Cinéma, dont la rédaction est chapeautée par un groupe de critiques, écrivains et professeurs bien connus dans les milieux culturels marocains. Festival international du film de femmes de Salé Douze films traitant de thèmes liés à la femme et représentant différents continents, seront en lice dans le cadre de la compétition officielle de la 10ème édition du Festival international du film de femmes de Salé, qui se tiendra du 16 au 21 septembre. Les films en compétition qui représentent l'Europe, l'Afrique, l'Amérique du nord, l'Amérique du sud et l'Asie, comprennent des filmes réalisés par des femmes (10 longs métrages) et des hommes (2), indique un communiqué de l'Association Bouregreg, initiatrice de cet événement. Parmi les films en lice figurent, "Insoumise" de Jawad Rhalib (Maroc), « Wolf and sheep » de Shahrbanoo Sadat (Afghanistan), « D'une pierre deux coups » de Fajria Deliba (France), « Toni Erdman » de Maren Ade (Allemagne), « The first Lady » d'Omoni Oboli (Nigeria), « Le corps interdit » de Khaled El Hajar (Egypte), « Go home » de Jihane Chouaib (Liban), « Layla in the sky » de Micah Magee, (Etats-Unis), « Burn Burn Burn » de Chanya Button (Royaume-Uni), « The New Classmate » de Ashwiny Iyer Tiwari (Inde), « Campo Grande » de Sandra Kogut (Brésil) et « Baden baden » de Rachel Lang (Belgique). Présidé par la productrice anglaise, Denise O'Dell, le jury de cette édition sera composé de 6 femmes, à savoir la réalisatrice Espagnole, Chus Gutiérrez, la journaliste et critique de cinéma Libanaise, Houda Ibrahim, la réalisatrice et scénariste Italienne, Licia Eminenti, et les actrices, Rania Youssef (Egypte), Flonja Khodeli (Allemagne) et Noufissa Benchehida (Maroc). Au programme de la 10éme édition figure aussi une compétition de films documentaires où six films sont en lice, en l'occurrence « L'arbre sans fruit » de Macky Kidy Aicha (Niger), « Tisseuses de rêves » d'Ithri Irhoudane (Maroc), « Little go girls » de Eliane de Latour (France), « Tout est écrit » de Sonia Ben Slama (Tunisie), « Possessed by Djinn » de Dalia Al Kury (Jordanie) et « Ma famille entre deux terres » de Nadja Harek (France, Algérie). Par ailleurs, la rubrique « Cinéma invité » de cette édition a choisi comme invité d'honneur le cinéma français, étant donné son rôle dans la coproduction des films marocains et dans l'encadrement des candidats jeunes profitant de sessions de formation dans les métiers du cinéma et de l'audiovisuel, souligne le communiqué. Concernant la cérémonie d'ouverture, six courts-métrages marocains réalisés par des femmes seront projetés en vue de promouvoir la production cinématographique marocaine au féminin et de mettre en exergue des œuvres de jeunes talents marocaines. Il s'agit des films, « Murmures de Venus » de Ghizlane Assif, « Aya va à la plage », de Maryam Touzani, « Wafaa » de Ilhame El Alami, « Traces » de Majida Benkirane et « Obsession » de Hanane El Wardi. Cette manifestation culturelle rendra également hommage aux actrices égyptienne Ilham Shahine et marocaine Bouchra Ahrich, en reconnaissance de leur riche contribution cinématographique. Des hommages posthumes seront aussi rendus à Feu Mustapha Mesnaoui, écrivain et critique marocain, et à feue Solveig Anspach, réalisatrice française. Comme à l'accoutumée, le festival s'ouvrira aux longs métrages marocains qui abordent des thèmes liés à la femme et aux courts métrages de réalisatrices marocaines où la sensibilité féminine prédomine. De même, les organisateurs proposent un atelier d'écriture scénaristique animé par des scénaristes et des professionnels marocains et étrangers. Dans la continuité des précédentes éditions, le forum de cette année aura pour thème « Le corps au cinéma/ le corps des femmes dans le cinéma ». Le regard croisé d'un homme et d'une femme sur la question du genre au cinéma sera également abordé, outre la présentation d'ouvrages traitant du cinéma et de la femme. "A mile in my shoes" dans la course aux Oscars Le film marocain "A mile in my shoes" de Said Khaled a été choisi par une commission pour concourir aux présélections des Oscars 2017 dans la section "Meilleur film étranger". Cette commission comprenait Nouredine Lakhmari(Cinéaste), Laila Tounzi (Représentante du C.C.M), Majdouline Idrissi (Comédienne), Mohamed Belghouate (Directeur de l'I.S.M.A.C.), Ahmed Housni (Directeur du festival de Tétouan), Khalil Damoune (Président de l'association des critiques), Yassine Marco (Réalisateur) et ce, conformément aux critères établis par l'Academy of Motion Picture Arts and Science.