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Etats-Unis : Trump opte pour la polémique en guise de campagne présidentielle
Publié dans L'opinion le 13 - 08 - 2016


Les déclarations ambiguës de
Donald Trump concernant
Hillary Clinton et les armes à
feu ont continué de monopoliser
la campagne électorale
aux Etats-Unis, où la candidate
démocrate a estimé que son
rival républicain avait «fortuitement
» incité à la violence.
Ce nouveau dérapage intervient
alors que le magnat new-yorkais de
l'immobilier avait tenté en début de
semaine de se recentrer sur son programme
en dévoilant ses propositions
en matière de politique économique.
L'idée était de sortir de la querelle dans
laquelle il s'était enferré la semaine dernière
avec les parents d'un capitaine
musulman de l'armée américaine mort
en 2004 en Irak.
Le recentrage a fait long feu. En
meeting électoral mardi soir en Caroline
du Nord, Trump a suggéré que les
partisans des armes à feu pourraient
agir pour empêcher Clinton de nommer
des juges progressistes à la Cour
suprême américaine.
«Si elle est en mesure de choisir ses
juges, il n'y aura rien à faire, les gars.
Quoique les gens du deuxième amendement,
il y a peut-être, je ne sais pas
mais...», a déclaré le candidat républicain
sans  nir sa phrase, et ouvrant un
débat sur la signi cation véritable de ses
propos.
Le deuxième amendement de la
Constitution américaine garantit le
droit de porter une arme.
Certains des membres de l'assistance
ont grimacé quand il a tenu ces
propos. Priée de préciser ses dires, son
équipe de campagne a dit dès mardi soir
qu'il avait encouragé les défenseurs du
deuxième amendement à mobiliser les
électeurs en sa faveur lors du scrutin du
8 novembre.
Mercredi, Hillary Clinton a estimé
que son rival s'était bien rendu coupable
d'incitation à la violence. «Nous avons
été hier les témoins du dernier en date
de la longue série de remarques fortuites
de Donald Trump qui ont franchi
la ligne», a-t-elle dit en meeting à Des
Moines, dans l'Iowa, évoquant «son
incitation fortuite à la violence».
«Chacun de ces incidents nous
montre que Donald Trump n'a tout
simplement pas le tempérament pour
être président et commandant en chef
des Etats-Unis», a-t-elle ajouté.
Trump se défend
Un responsable du Secret Service,
chargé de la protection des présidents, a
parallèlement déclaré mercredi à CNN
que des contacts avaient été passés avec
l'équipe de campagne du candidat républicain.
«Il y a eu plus d'une conversation
» sur ce sujet, a-t-il ajouté, précisant
que l'entourage de Trump avait réaffrmé
qu'il n'avait pas l'intention d'inciter
à la violence.
Sur son compte Twitter, Trump a
démenti: «Aucune réunion ou conversation
de ce type n'a jamais eu lieu», a-til
écrit, dénonçant ensuite une «histoire
inventée». Un responsable de l'administration
fédérale a déclaré lui que le Secret
Service n'avait pas «formellement»
discuté avec l'équipe de campagne du
candidat républicain.
Invité de Fox News, il a affirmé
que son propos était d'appeler à une
mobilisation politique, pas à prendre
les armes. «Il existe une extraordinaire
puissance politique pour sauver le Deuxième
Amendement», a-t-il dit, ajoutant
avoir voulu la transformer en bulletins
de vote. «Et chacun le sait», a-t-il
poursuivi.
Quelle qu'ait été l'intention de
Trump, cette nouvelle controverse a
continué d'alimenter les inquiétudes au
sein du Parti républicain sur le tour pris
par la campagne du magnat de l'immobilier
à moins de trois mois du scrutin
du 8 novembre.
«Honnêtement, il est
dangereux»
Joe Scarborough, ancien élu républicain
de Floride aujourd'hui animateur
sur la chaîne MSNBC, a ainsi souligné
dans une tribune publiée mercredi par
le Washington Post que le Grand Old
Party entrait en «territoire inconnu» et
a demandé aux dirigeants de la formation
politique de ré échir à un possible
retrait de Trump.
Imitant Meg Whitman, directrice
générale de Hewlett Packard Enterprise
qui  nance le Parti républicain, et Michael
Bloomberg, ancien maire de New
York passé par la formation de droite,
John Negroponte, directeur national
du renseignement (DNI) sous le président
républicain George W. Bush, et
Chris Shays, ancien élu républicain du
Connecticut à la Chambre des représentants,
se sont à leur tour ralliés mercredi
à la candidature Clinton.
«Il ne comprend pas les exigences
basiques de la fonction de président des
Etats-Unis. Et, honnêtement, il est dangereux
», a expliqué ce dernier dans une
interview accordée à MSNBC.
Dans la dernière livraison de la
moyenne des sondages réalisée par le
site Real Clear Politics, Hillary Clinton
est créditée mercredi de 48% des intentions
de vote contre 40,3% pour le républicain,
soit une avance de 7,7 points.
La candidate démocrate est aussi
en tête en Pennsylvanie (+9,2), dans
le Michigan (+6,6), dans l'Ohio (+2,6)
ou encore en Floride (+2,2), qui appartiennent
à la catégorie des «Swing
States», ces Etats clefs où se décidera
l'issue de la course à la Maison blanche
du fait de la spéci cité du mode de scrutin
(le président est élu par 538 grands
électeurs désignés Etat par Etat).
Mais Ron Bonjean, expert électoral
du Parti républicain affilié à Trump, ne
croit pas un instant qu'il soit possible
de revenir sur l'investiture qui lui a été
officiellement accordée le 19 juillet dernier
lors de la convention de Cleveland,
dans l'Ohio. «Penser que les républicains
vont changer de candidat après la
convention, c'est se bercer d'illusions»,
a-t-il dit à Reuters.


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