Avec des hausse à deux chiffres, ou à un chiffre élevé, la plupart des recettes fiscales ont contribué à la résorption du déficit budgétaire, au cours du mois de mai 2016, hormis celles non fiscales, dont en particulier la contribution des monopoles et participations qui a plongé de 76,7%. De même, contribuant à ce résultat, les dépenses n'ont que peu progressé, sauf celle de l'investissement public qui ont augmenté de 13,3%. Il en est résulté un solde ordinaire négatif de 3,9 MMDH contre un solde négatif de 7 MMDH un an auparavant et un déficit du Trésor de 25,6 MMDH, compte tenu d'un solde positif de 5,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST), contre un déficit du Trésor de 26,3 MMDH à fin mai 2015 compte tenu d'un solde positif de 5,1 MMDH dégagé par les CST. Les recettes des comptes spéciaux du Trésor tiennent compte de la rentrée de 1,6 MMDH au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe. La situation des charges et ressources du Trésor arrêtée à fin mai 2016 laisse apparaître une hausse des recettes ordinaires de 3,2% et une baisse des dépenses ordinaires émises de 0,6%, dégageant ainsi un solde ordinaire négatif de 3,9 MMDH. Compte tenu d'un besoin de financement de 26,2 MMDH et d'un flux net positif du financement extérieur de 2,9 MMDH, le Trésor a eu recours au financement intérieur pour un montant de 23,4 MMDH. Les recettes ordinaires se sont établies à 84,4 MMDH contre 81,8 MMDH à fin mai 2015, en augmentation de 3,2%. Ceci s'explique par la hausse des impôts directs de 14,5%, des droits de douane de 20,6%, des impôts indirects de 2,4% et des droits d'enregistrement et de timbre de 8,4%, conjuguée à la baisse des recettes non fiscales de 40,9%. Les recettes fiscales ont été de 78,4 MMDH contre 72 MMDH à fin mai 2015, en hausse de 8,8%. L'évolution des recettes fiscales résulte de l'augmentation des recettes douanières de 7,1% et de la fiscalité domestique de 9,1%. Les recettes fiscales ont été de 78,4 MMDH contre 72 MMDH à fin mai 2015, en hausse de 8,8%. L'évolution des recettes fiscales résulte de l'augmentation des recettes douanières de 7,1% et de la fiscalité domestique de 9,1%. Les recettes douanières (droits de douane, TVA à l'importation et TIC sur les produits énergétiques) ont été de 24 MMDH à fin mai 2016 contre 22,4 MMDH un an auparavant, en hausse de 7,1% ou +1,6 MMDH par rapport à leur niveau à fin mai 2015, sachant qu'à fin mai 2015 les recettes douanières avaient connu une baisse de 1% par rapport à leur niveau à fin mai 2014 (22,4 MMDH contre 22,6 MMDH). Les recettes des droits de douane réalisées à fin mai 2016 ont atteint 4 MMDH contre 3,3 MMDH un an auparavant, soit une augmentation de 20,6% ou +678 MDH. Les recettes provenant de la TVA à l'importation se sont établies à 13,9 MMDH à fin mai 2016 contre 13,1 MMDH à fin mai 2015, enregistrant ainsi une hausse de 6,6% ou +863 MDH, sachant qu'à fin mai 2015 la TVA à l'importation avait connu une baisse de 4,4% par rapport à son niveau à fin mai 2014 (13,1 MMDH contre 13,7 MMDH). La TVA sur les produits énergétiques a enregistré une baisse de 18,4% ou -428 MDH et celle sur les autres produits une hausse de 12,1% ou +1.291 MDH. La TIC sur les produits énergétiques a atteint 6,1 MMDH contre 6 MMDH, en augmentation de 0,9% par rapport à son niveau de fin mai 2015 ou +53 MDH.