À fin mai, le déficit budgétaire a atteint 25,6 MM à fin mai contre 26,3 MMDH une année auparavant. Une légère baisse qui s'explique notamment par le solde positif dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les recettes de la fiscalité domestique. Le Trésor continue de réduire son déficit. Selon les derniers chiffres de la Trésorerie générale du royaume (TGR), le déficit budgétaire a atteint 25,6MM à fin mai contre 26,3 MMDH une année auparavant. Une amélioration qui s'explique notamment par le solde positif de 5,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST). Les recettes de ces derniers tiennent compte de la rentrée de 1,6 MMDH au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). Dans le détail, les recettes ordinaires se sont établies à 84,4 MMDH contre 81,8 MMDH à fin mai 2015, en augmentation de 3,2%. Ceci s'explique par la hausse des impôts directs de 14,5%, des droits de douane de 20,6%, des impôts indirects de 2,4% et des droits d'enregistrement et de timbre de 8,4%, conjuguée à la baisse des recettes non fiscales de 40,9%. Principale source de revenus pour l'Etat, les recettes fiscales ont été de 78,4 MMDH contre 72 MMDH à fin mai 2015, en hausse de 8,8%. Une évolution qui résulte de l'augmentation des recettes douanières de 7,1% et de la fiscalité domestique de 9,1%. Les recettes non fiscales, quant à elles, se sont établies à 5,2 MMDH contre 8,8 MMDH un an auparavant, en diminution de 40,9% soit une baisse de 3,6 MMDH. Une mauvaise performance qui résulte notamment de la baisse de 75,7% des recettes de monopoles (950 MDH contre 3,9 MMDH) et de 27,7% des recettes en atténuation des dépenses de la dette (1,7 MMDH contre 2,4 MMDH). Côté dépenses, les engagements du Trésor se sont élevés à fin mai à 219,8 MMDH, représentant un taux global d'engagement de 49% contre 48% à fin mai 2015. Au titre du budget général, les dépenses émises ont été de 136,5 MMDH à fin mai 2016, en hausse de 1,8% par rapport à leur niveau à fin mai 2015, en raison de l'augmentation de 13,3% des dépenses d'investissement et de 1,8% des charges de la dette budgétisée1 , conjuguée à la baisse de 1,7% des dépenses de fonctionnement. L'évolution de la structure des dépenses du budget général entre fin mai 2015 et fin mai 2016 fait ressortir une hausse de la part des dépenses de personnel, des dépenses de matériel, des dépenses d'investissement et des intérêts de la dette, conjuguée à une baisse de la part et des émissions de la compensation.