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De graves erreurs et fausses données entachent la destitution de Khattat Yanja de la présidence du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab Lors d'une conférence de presse : L'Istiqlal fustige le harcèlement dont il fait l'objet
S'exprimant lors de la conférence de presse que le Parti de l'Istiqlal a tenue avant-hier mardi en son siège central, au lendemain de la réunion extraordinaire du Comité exécutif et du communiqué rendu public à l'issue de cette réunion, M. Hamid Chabat, Secrétaire Général du parti, a qualifié de catastrophique et de « crime contre la démocratie », ce qui s'est passé à Dakhla, à l'Est et au Sud du Maroc, et qui semble être une tentative d'amputer le Maroc d'un pan de son Histoire. Il a, à ce propos, accusé le ministère de l'Intérieur de harceler le parti et de chercher à le discréditer et l'affaiblir, et ce, par le biais des recours que ce département a présentés contre les Conseillers istiqlaliens à la deuxième Chambre. Mais, ajoute-t-il, cela n'entamera point la détermination du parti et ne fera que renforcer sa foi et sa volonté et raffermir son indépendance et son autonomie de décision. Le Secrétaire Général a expliqué, en réponse à une question, que le ministère de l'Intérieur a invalidé l'élection de 8 conseillers de divers partis à la 2ème Chambre, outre ceux de l'Istiqlal, et qu'il s'agisse de défendre ses élus « innocents » ou ceux des autres partis, le PI ne baissera pas les bras et si l'Administration veut vraiment combattre la corruption, il existe moult moyens et instruments pour ce faire. M. Chabat a indiqué, d'autre part, que le PI est dans le viseur de ceux qui lui en veulent et ne souffrent pas que le Maroc avance en matière de démocratie, citant à l'appui le verdict prononcé, le jour même, à l'encontre de ses deux fils, les privant de se porter candidats pendant deux législatures alors qu'ils n'ont rien à voir avec la Chambre des Conseillers et le bruit fait autour de cette institution. Intervenant plutôt, M. Adil Benhamza, membre du Comité exécutif, porte-parole du parti, a indiqué, en guise d'introduction à ce point de presse que l'objectif en est d'éclairer l'opinion publique nationale au sujet de nombre de questions et de problèmes survenus ces jours derniers et dont il ressort que le Parti de l'Istiqlal en est systématiquement la cible et dont, en particulier, l'invalidation de la présidence istiqlalienne du Conseil régional de Dakhla, ainsi que de l'élection de 7 autres Conseillers istiqlaliens à la 2ème Chambre du Parlement, outre l'affaire du président du conseil municipal d'Oujda. Il a ainsi expliqué que le but du parti est de rectifier certaines données erronées et fautes d'appréciation concernant les affaires susmentionnées et, essentiellement, l'invalidation de la présidence de M. Khattat Yanja du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab du fait que plusieurs considérations d'ordre juridique et politique s'y imbriquent, ajoutant que l'action et le pourvoi du ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, contre M. Khattat Yanja aux niveaux du jugement en première instance puis en appel, prouvent sans l'ombre de doute, qu'en fait, c'est le Parti de l'Istiqlal qu'on veut abattre comme cela apparaît clairement à travers le fait que le tribunal administratif n'ait retenu que les documents étrangers concernant M. Yanja et ignoré totalement les pièces émises par les autorités marocaines ce qui, soulève, a-t-il dit, plus d'une interrogation, d'autant plus qu'à l'origine de cette affaire, une requête de Mme Mouna Gachchaf du PAM s'appuyant sur l'article 72 de la loi organisant les élections qui donne latitude au Wali de la région de démettre le président du Conseil régional de ses fonctions s'il s'avère qu'il réside hors du Maroc, mais que le Wali n'ayant pas donné suite à cette requête, ladite dame a cru qu'elle était dans son droit et a esté en justice. M. Benhamza a souligné, à ce propos, que la plaignante s'est basée sur deux documents dont un extrait du registre mauritanien du recensement national et un autre du casier judiciaire du tribunal de Nouadhibou (Nord de la Mauritanie) d'un vrai ressortissant mauritanien celui-là, quasi-homonyme de l'élu istiqlalien puisqu'il s'appelle Khattat Yanj (la voyelle finale en moins), mais qui est né en 1962 alors que Khattat Yanja est né en 1958, se demandant, au passage, comment la plaignante a pu obtenir des documents d'un pays étranger en principe réservé aux seuls ressortissants de ce pays et, qui plus est, n'ont aucun rapport avec le lieu de résidence véritable de « l'accusé », et comment le tribunal a superbement ignoré les certificats de résidence attestant que M. Yanja habite régulièrement à Rabat depuis 1992 et jusqu'à ce jour. M. Khattat Yanja, le président du Conseil régional de Dakhla déchu par un curieux arrêt du tribunal administratif de 1ère instance d'Agadir, a de son côté, présenté une série de documents et de preuves matérielles annihilant les accusations de sa rivale (encartée PAM) et néanmoins cousine, lors des élections de septembre dernier, documents qui prouvent sa marocanité et qu'il réside bien au Maroc même si, de par ses activités et sa qualité d'homme d'affaires, il est appelé à se déplacer souvent à l'étranger et, en particulier, en Mauritanie toute proche de la province d'Oued Eddahab avec laquelle il fait du commerce. Pour sa part, Moulay Hamdi Ould Rchid, membre du Comité exécutif du parti et coordinateur des trois régions du Sud, a déclaré que M. Yanja Khattat fait les frais d'une injustice et d'une atteinte à l'intégrité, et qu'à travers cette attaque contre sa personne c'est le parti qui est ciblé, avec toutes ses institutions.